Editorial 

Assumer notre destin en tant que peuple digne, respectable et souverain


Dans une explication de la poursuite, voire de l’intensification de la répression du peuple par le pouvoir de la Rupture en dépit de la campagne électorale déjà ouverte, le Professeur Philippe Toyo Noudjènoumè, avance une "Opinion" fondée sur la conception énoncée des élections par le patron de la Rupture, Patrice Talon : « Ce qui permet à un Président d'être réélu avec assurance, ce qui assure la réélection d'un Président, c'est pas son mandat, c'est pas sa performance, c'est pas son résultat, c'est la manière dont il tient les grands électeurs… Si vous n'avez pas de compétiteur, vous avez beau être mauvais, vous serez réélu ».


Suivant une telle conception, pour le Président Talon, le peuple, cela n’existe pas. Le suffrage populaire un leurre, les prochaines élections, une mascarade organisée du sommet. Cette sentence, Talon la réalise mot pour mot, phrase par phrase. Et si donc le Président Talon agit de la sorte, c’est qu’il est déjà sûr de son affaire. Il peut donc avancer comme remplaçant qui il veut comme Wadagni même au mépris de son système partisan.


Notre peuple se trouve donc face à un véritable défi : continuer d’être traité en troupeau de moutons ou assumer son destin en tant que peuple digne, respectable et souverain.


Et pour l’alternative de souveraineté, rappelle Philippe Toyo Noudjènoumè, Président de l’APP, « c’est de se lever comme un seul homme pour rejeter la poursuite de l’esclavage auquel nous conduisent inexorablement les prochaines mascarades électorales ».

La Rédaction

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