Poursuivre les combats pour le bien-être, la liberté et la souveraineté
Comme tous les travailleurs du monde entier, les travailleurs du Bénin ont choisi de commémorer le 1er mai dans la rue, dans toutes les régions du pays, par des marches pour exprimer leur ras-le-bol. Mais le pouvoir de la Rupture a choisi de les interdire en dépit des formalités administratives accomplies. Il a mobilisé les forces de répression partout. A Cotonou notamment, c’est sous les ordres directs de YAYA SOUMAILA, le Directeur Général de la Police Républicaine présent en personne sur les lieux que la répression de la marche a eu lieu. Des dizaines de personnes ont été arrêtées.
Ce que cette hargne indique, c’est que :
- Premièrement, le travailleur béninois s’éveille et relève la tête pour toiser le bourreau, le regarder en face et dire « NON ! Assez ! Suffit ! »
- Deuxièmement, le pouvoir autocratique aux abois face à cet éveil du peuple contre sa gouvernance, ferme les voies légales d’expression populaire, élargissant ainsi le fossé entre le peuple affamé et lui ; le peuple dont il accroît davantage la colère.
Et, la seule réponse de salut pour les masses populaires, c’est de poursuivre les luttes.
Car au bout, il y a la vie, le mieux-être, la liberté de vivre et de travailler ; et le remplacement de l’Etat néocolonial actuel par un Etat Patriotique, Démocratique au service du Peuple.
La Rédaction