Encore un désaveu populaire retentissant de la détention arbitraire de Laurent METONGNON

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Une lettre de cachet, ainsi décidaient autrefois les monarques absolus d’envoyer au cachot qui leur déplaisait. Ainsi, l’autocrate Patrice Talon, entouré de sa Cour de ministres, le mercredi 02 novembre 2017, a jugé et condamné Laurent METONGNON. A la justice aux ordres de prononcer et d’exécuter la sentence. Alors, ni le caractère grossier des prétextes mis en avant par le Communiqué du Conseil des ministres, ni la désapprobation populaire, ni les condamnations par la Cour Constitutionnelles de la parodie de procès n’ont arrêté l’exécution de la lettre de cachet de l’autocrate. Laurent METONGNON et ses co-accusés ont été jetés en prison pour cinq ans. L’autocrate a évidemment toujours nié qu’il s’agissait de détention politique.


Mais le peuple tout entier, l’opinion démocratique internationale n’étaient pas dupes. Tous savaient que Laurent METONGNON était un otage, mis en taule pour son activisme au service des travailleurs, de la jeunesse et du peuple ainsi que pour ses convictions de militant du Parti Communiste du Bénin qui n’ont jamais faibli. Alors, à sa sortie des geôles de l’autocrate Talon, le peuple uni, à travers maintes organisations et de multiples organes de presse, lui a réservé un accueil triomphal. Un accueil qui vaut, à nouveau une dénonciation de l’arbitraire autocratique et exprime les aspirations populaires à une gouvernance patriotique, démocratique et de probité.


La Rédaction

téléchargez La Flamme N°477