LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL POUR LA PATRIE (CDPP) DE L'ALIBORI DÉNONCE L'INTERDICTION DE LA MARCHE DES POPULATIONS DE KANDI CONTRE LA MORT EN SÉRIE AU CHD DE KANDI


Les populations de KANDI ont décidé de faire une marche pacifique ce jour mercredi 11 mai 2022 pour protester contre la mort en série au centre hospitalier départemental (CHD) de l'Alibori. Les formalités nécessaires ont bien été accomplies depuis le lundi dernier. Mais contre toute attente cette marche a été interdite par le duo formé du préfet de l'Alibori monsieur KY-SAMAH et le maire de KANDI madame Zinatou Alazi Osséni Saka. Qu'il vous souvienne que les braves jeunes patriotes organisateurs de cette marche on ne peut plus salutaire, n'ont cessé de subir de moultes pressions venant de toute part. L'on pouvait entendre des énormités selon lesquelles le directeur du CHD de KANDI ( membre du BR de Talon) serait un fils de kandi et donc marcher ce jour là, serait une entreprise politique politicienne pouvant entraver son avenir politique. Pendant ce temps, le directeur départemental de la santé de l'Alibori justifie abondamment sur les ondes de radio les crimes de la politique de santé de la rupture de Talon perpétrés au CHD de KANDI.

Alors ces autorités n'ont rien fait pour changer la situation qui transforme le CHD de KANDI en une mortifère. En effet, le quotidien des patients dudit hôpital est fait d'atrocités de tout genre. Celle qui a fait déborder le vase est le décès postnatal d'une mère avec ses deux jumeaux. Abandonnée à elle même, cette dame aurait chuté de son lit d'hôpital et cassa le visage contre le sol. En voici quelques témoignages chocants << La dame a été conduite par sa soeur à l'hôpital de sakka dans Kandi et après consultations le médecin leur a dit qu'elle va faire des jumeaux mais qu'il va les envoyer vers l'hôpital de zone. Arrivée là-bas la femme a été reçue par les sages femmes pour un temps. Comme le geste ne venait pas elles ont fait appel au docteur. Celui-ci vient et leur dit qu'il faut une opération. Le docteur a demandé alors à la grande soeur d'aller chercher la larme pour l'opération. C'est comme ça que la grande soeur de la patiente est allée à la recherche de la larme. La dame était sur une table. A son retour, elle a vu sa petite soeur allongée par terre baignant dans un flot de sang qui s'étend partout avec une aide soignante qui s'évertuait à essuyer le sang qui était au sol un peu partout. Surprise, la grande sœur de la victime lui demanda ce qui s'était passé et sa soeur est au sol. Comme l'aide soignante ne répondait pas, elle s'est portée vers sa sœur en lui posant la même question. Naturellement, cette dernière ne pouvait pas parler. Son visage est totalement couvert de sang mais elle était toujours en vie. De là, elle a couru pour faire appel au docteur qui à son arrivée demanda pourquoi la dame était par terre et le visage couvert de sang mais toujours pas de réponse de la part de l'aide soignante. Le docteur met pression toujours mais toujours pas de réponse.

Il demanda de la prendre et l'envoyer au bloc opératoire. Incapable de la soulever seule, la grande sœur était obligée de sortir pour chercher des jeunes au dehors pour les aider à la prendre. C'est comme ça le docteur l'a reçue pour l'opération. Ce fut deux jumelles : l'une avait une fracture au niveau d'un membre et l'autre une hémorragie interne car le sang sortait de ses narines. Malheureusement, le cercle de famille ne pouvait applaudir car les deux jumelles étaient décédées suite à la chute de leur mère de la table. Tout ceci se passait le vendredi 29 avril 2022. La dame est ainsi gardée à l'hôpital pour les soins postnataux. C'est dans la soirée du vendredi 6 mai que la dame a également rendu l'âme avec bien sûr des plaies au visage.

Conclusion la dame a été abandonnée en l'absence de sa grande sœur. J'ai cherché à connaître le nom de la dame qui nettoyait le sang en vain. Signalons que depuis son admission à l'hôpital toutes les ordonnances ont été payées par sa sœur et non l'hôpital . Ajoutant que le père des jumelles défuntes est dépassé et ne parle même plus puisqu'il est prématurément devenu veuf. C'est pourquoi la population boude depuis la mort de la dame >>. La liste des témoignages est longue. Pas plus tard qu'hier, une dame racontait qu' << elle a été victime deux fois de suite lors des accouchements où elle a été abandonnée une première fois à elle même. La seconde fois elle a été également abandonnée seule sur la table mais Dieu l'a aidée à accoucher et elle a pris son bébé. C'est plus tard que la sage femme est arrivée lui demandant de nettoyer le sang mais elle lui a dit qu'on ne la paye pas pour ça. Elle s'y est opposée farouchement.

Depuis ce temps, elle ne va plus là-bas ni y conduire d'autre personne >>. De nombreux d'autres problèmes accablent les patients et usagers du CHD de KANDI. À tout ceci s'ajoutent un plateau technique vétuste et toute la pénurie d'équipement dont souffre le personnel technique longtemps démotivé et désarmé par les réformes antisociales de la rupture de Talon depuis une demi-douzaine d'années déjà. Ainsi le personnel de ce hôpital manque de tout et n'arrive naturellement pas à faire son travail à cause de cette pénurie du matériel technique associée à leur effectif chétif et un salaire maigrichon. A partir de là, l'on est en mesure d'affirmer que les seuls responsables des atrocités sont le maire Zinatou, le préfet KY-SAMAH et le gouvernement de TALON.


Le conseil départemental pour la partie de l'Alibori appelle la population à mieux s'organiser pour lutter contre les mauvaises conditions de vie, la vie chère, la faim et contre la gouvernance antisociale, liberticide et antipatriotique de Zinatou, KY-SAMAH et TALON. Il invite ainsi les populations de l'Alibori en particulier et celles de notre pays en général à prendre des initiatives allant dans le sens des centre de santé polyvalents à détermination multiples s'inspirant du programme économique et patriotique de l'Alliance Pour la Patrie (APP).

LE CDPP/ALIBORI

Lire La Flamme N°453