Editorial

En avant pour la fin des tutelles coloniales et pour les
libertés complètes aux peuples !


Soutenir et intensifier la campagne initiée par la CSTB et
l’ODHP contre l’imposition du vaccin COVID-19 à la
population béninoise. C’est le sens de l’appel que lance le
Parti communiste du Bénin dans ce numéro. En effet, il est
inadmissible que le pouvoir de la rupture soumette les agents de
l’administration, les enseignants, les agents de santé, les usagers
des services publics et des collectivités territoriales à cette
torture inacceptable. Du reste, à travers le monde entier, des
grandes manifestations ne cessent de s’approfondir pour
combattre cette obligation vaccinale imposée par les Bigpharmas et exiger le respect des libertés fondamentales.
En Autriche, en Australie, en Europe, les peuples
s’opposent à cette atteinte inadmissible à leur droit à vivre libre
et en paix. Dans les colonies françaises comme la Guadeloupe et
la Martinique, cette opposition à l’imposition vaccinale s’est
muée en une insurrection pour la libération du joug de
l’impérialisme français et pour l’indépendance nationale. Au
Sahel, la montée inexorable des luttes contre la présence
militaire française avec le soulèvement des populations du Mali,
du Burkina et du Niger, indique que le sort de la FrançAfrique se
joue dans cette partie de l’Afrique. Tout ceci indiquant que
l’heure de l’indépendance des colonies et néo-colonies a sonné.
Pendant ce temps, au Venezuela, le pouvoir du Président
Maduro vient de remporter un franc succès lors des élections
municipales et régionales, infligeant une défaite cuisante à
l’impérialisme et à ses agents dans ce pays de l’Amérique latine.
Les peuples veulent vivre libre et en toute indépendance !
La Rédaction


CONTRE L'IMPOSITION DU PASS VACCINAL
La CSTB et l'ODHP lancent une campagne citoyenne
contre l’imposition de la vaccination anti Covid-19
Pour la Préservation de la vie des citoyens Béninois
e samedi 20 novembre 2021, à la Bourse du travail de
Cotonou, la confédération Syndicale des Travailleurs du
Bénin (CSTB) et l'Organisation pour la Défense des Droits de
l'homme et des Peuples (ODHP) ont conjointement procédé au
lancement de la Campagne citoyenne contre l'imposition de la
vaccination anti covid-19 au Bénin. Le mot d’ordre du lancement
de cette campagne est « NOUS VOULONS VIVRE ! » C'était aussi
l'occasion pour les deux organisations de sonner la grande
mobilisation pour constituer le « Collectif contre l’obligation du
pass vaccinal et sanitaire ».
Outre les nombreux participants dont beaucoup de jeunes,
divers organes de la presse nationale étaient présents et en ont
fait largement échos dans leurs publications ultérieures.
Le droit à chaque citoyen de se prononcer librement et sans
contrainte aucune sur son choix à se faire vacciner ou pas contre
la covid-19. Telle est la quintessence de la sortie médiatique
conjointe animée par Kassa Mampo SG/ CSTB et Mme HOLONOU
Françoise, représentante du président de l'ODHP, Me.
Aboubacar Baparapé. Il s'est agi, pour eux, d’éclairer les
participants et l’ensemble du peuple sur les pressions abjectes,
les manipulations et mensonges du pouvoir et ses agents pour
contraindre les citoyens à se faire vacciner. Une véritable guerre
qu’ils dénoncent avant de les inviter à y faire face
courageusement pour défendre leur droit à la vie.
Faut-il le rappeler, la polémique ne cesse d'enfler vu toute la
confusion et les non-dits développés autour de ce vaccin qui n'a
pas suivi toute la procédure qu’exige la validation d’un vaccin. Du
reste, il ne protège pas contre la contamination ni contre la mort.
Au contraire, il tue même.
Et comme si cela n’est pas déjà très grave, les laboratoires ayant
fabriqué les vaccins querellés et les gouvernements à leur solde
se désengagent de toutes responsabilités en cas d'effets
indésirables. Or, tous les jours, eux-mêmes identifient de
nouveaux effets indésirables graves avec des variants qui se
multiplient et rendent ces vaccins plus dangereux pour la vie
humaine. Et c’est pour toutes ces raisons que les populations
rejettent l’imposition que fait le pouvoir de se faire vacciner.
Il faut noter que face au rejet de ce vaccin criminel par la majeure
partie de la population, le gouvernement a lancé une campagne
nationale de vaccination le mercredi 17 Novembre 2021 avec
pour objectif de passer de 3,64% à 40% de vaccinés en fin
Décembre 2021. Dans leur déclaration, les deux (02)
organisations n’ont pas manqué de préciser que la campagne
citoyenne contre l’imposition d se faire vacciner ira jusqu’au 20
Décembre et si le gouvernement continue de foncer elle sera
tacitement reconduite.
Après la déclaration officielle, des participants parmi lesquels de
jeunes scolaires et étudiants, des Professeurs de médecine ont
fait des témoignages sur les méfaits constatés chez certaines
personnes juste après la vaccination y compris des cas de décès
dont le pouvoir s’abstient de parler. Ils ont dénoncé les
différentes pressions que font subir le gouvernement et ses
agents aux populations qui ne demandent qu’à vivre debout sain
et sauf. Ils ont pris l’engagement d’installer des points focaux sur
toute l’étendue du territoire national pour intensifier la
campagne contre l’obligation de se faire vacciner et aussi pour
recenser les victimes des vaccins de la mort en vue de leur
indemnisation.
FATOUMBI Babatundé, de retour de la Bourse du travail de
Cotonou
Le PCB appelle à amplifier la campagne de la CSTB et de
l’ODHP.
Appel au peuple
A amplifier la campagne de la CSTB et de l’ODHP en vue du
rejet de l’imposition de la vaccination criminelle anti COVID-19
e samedi 20 Novembre 2021, à la Bourse du Travail, et en
un Point de presse conjoint, l’Organisation pour la Défense
des Droits de l’Homme et des Peuples (ODHP) et la
S
L
PARTI COMMUNISTE DU BENIN (PCB)
01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)
Tél. : 21 30 03 22/97 98 35 65 –
Site :www.la-flamme.org
L
LA FLAMME N°429 26 novembre 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 3
Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB) ont
lancé une Campagne Citoyenne contre l’Imposition de la
vaccination anti-Covid-19.
Dans une déclaration liminaire, les deux Organisations disent
« L’imposition de la vaccination anti-Covid-19 …est un crime
contre le droit à la vie auquel chacun a le droit de s’opposer pour
vivre… Dès lors, tous ceux qui rejettent l’imposition de la
vaccination ont raison et doivent être soutenus et encouragés.
C’est pourquoi en ce début de campagne citoyenne contre
l’imposition de la vaccination, il importe d’inviter les résistants à
se constituer en collectif anti-obligation du pass vaccinal et
sanitaire avec des points focaux partout sur l’entendue du
territoire national… »
Le Parti Communiste du Bénin dit bravo à ces deux grandes
Organisations des Droits du citoyen-Travailleur( CSTB) et des
Droits de tout homme (ODHP) pour leur Générosité et leur grand
Courage face à la Guerre que mènent le Gouvernement de la
Rupture et ses Maitres « Chanteurs-Conditionneurs » de la « BIG
Pharma » et l’OMS contre l’humanité en général et la population
béninoise pour ce qui nous concerne. Oui, le Parti Communiste
du Bénin salue cette Campagne courageuse pendant que les
balles meurtrières en seringue, s’injectent dans des corps des
pauvres gens livrés à l’aléa d’un avenir incertain.
Dans une duplicité et un langage mensonger à nul autre pareil,
le Gouvernement par la voix de son porte-parole, Wilfried
Houngbédji, déclare que « Le gouvernement ne veut pas obliger
les citoyens à se vacciner. Le gouvernement sensibilise sur la
nécessité de se faire vacciner » !!!??? (Cf. Le Matinal du mardi 23
Novembre 2021). Il déclare cela pendant qu’il donne la chasse à
l’homme sur toute l’étendue du territoire pour les obliger à se
faire vacciner.
Le Parti Communiste du Bénin, depuis bientôt deux ans et à
maintes occasions a donné l’alerte des objectifs criminels des
fameux vaccins anti-COVID-19. Nous citerons en particulier
l’Adresse solennelle du Premier Secrétaire du PCB, Philippe
Noudjènoumè, en date du 21 Avril 2020 et intitulée « Le Bénin
ne servira pas de terre d’expérimentions de vaccin antiCOVID.19 » et une autre du même Premier Secrétaire du PCB et
Président de l’Alliance pour la Patrie, intitulée « Lettre Ouverte
A Son Excellence Patrice TALON Président de la République, Chef
de l’Etat, Chef du Gouvernement…A propos de l’imposition à la
population béninoise du Vaccin Criminel dit Anti-Covid-19 » en
Date du 16 Mars 2021 ».
Dans cette dernière adresse, il est notamment dit : « Je dis et je
répète que cette histoire de vaccin anti-COVD-19 est cousue de
fil blanc et défie toute logique et raison. Il suffit de se poser ‘’des’’
questions … pour découvrir la fausseté de ce que l’on veut nous
faire accroire…
Quelle force ou quelle pression extérieure, compte tenu de votre
position de chef d’Etat, expliquerait que malgré ces cris de
détresse du monde, vous vous obstiniez à poursuivre ce qui
pourrait apparaitre comme un crime de masse contre votre
population, un empoisonnement public, un crime contre
l’humanité ?...Au regard de ce qui précède, je vous prie,
Monsieur le Président de la République, de surseoir, par principe
de précaution, à ce projet de vaccination anti-Covid-19 aux
conséquences graves pour la santé de la population de notre
pays. »
Malgré ces alertes et avertissements pressants, empreints de
générosité et d’humanisme, le Gouvernement de la Rupture
fonce, tête baissée, livrant ainsi ouvertement, avec la violence
jamais vue, la guerre contre son Peuple ; la dernière et actuelle
Campagne générale du gouvernement lancée le 17 novembre
2021 pour la vaccination n’en est que l’expression.
Le Parti Communiste du Bénin dit :
Peuple, Population du Bénin, Il s’agit d’une Guerre que nous
livrent et le Gouvernement de la Rupture et ses Mentors
assassins ! Puisque cela cause des morts. Vous avez le droit de
vous défendre par tous les moyens en vous organisant de
diverses sortes et en donnant la chasse à tous ses porteurs de la
mort appelés « Vaccinateurs » dépêchés au front de bataille
contre la population. Vous le faites déjà en vous constituant en
Comités de Résistance divers contre le Vaccin anti Covid.19 tel
que « le Comité pour la Liberté des Soins ». Je vous dis « bravo ».
Faites-le davantage en amplifiant les Directives de la Campagne
lancée par la Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin
(CSTB), votre Confédération préférée et par l’Organisation pour
la Défense des Droits de l’Homme et des Peuples (ODHP), votre
Organisation de Défense de la Dignité et de la Vie humaine. Et
ceci quels que soient les sacrifices que cela puisse exiger.
Puisse chacun d’entre vous, nous entendre, nous écouter. La Vie
est une ! Elle n’est pas interchangeable.
Cotonou, le 25 Novembre 2021
Le Parti Communiste du Bénin
Echos de quelques résistances dans le monde
epuis plus d’une semaine, il se développe dans plusieurs
pays d’Europe et des Antilles un soulèvement des
peuples contre les mesures restrictives de la COVID-19.
En effet, selon L’AFP : « En Autriche plus de 40.000 personnes
manifestent contre les restrictions dès le 19 Novembre ».
« Au Pays-Bas, plusieurs centaines de personnes ont mis le feu à
des velots et bombardé la police de pierres et d’objets divers. »
pour protester contre les restrictions imposées aux populations.
(Die Welt)
En Belgique, précisément à Bruxelles, 35.000 personnes de
toutes tendances politiques confondues se sont rassemblées le
dimanche 21 novembre 2021 pour protester contre le pass
vaccinal (Cf. AFP)
En Guadeloupe, depuis le 15 Novembre 2021 à l’appel de
plusieurs organisations syndicales et citoyennes, grèves et
manifestations se poursuivent. Les manifestants bloquent les
rues et l’accès au CHU pour protester contre le pass sanitaire et
l’obligation vaccinale des soignants contre COVID-19. (France24).
Malgré l’envoi de forces répressives (200 policiers et gendarmes)
les manifestations se poursuivent.
D
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En Martinique, la situation est aussi tendue. Le lundi 22
novembre 2021, des manifestants sont sortis avec des
banderoles sur lesquelles c’est écrit « Non au passe vaccinal. Non
à l’obligation vaccinale. Liberté et Vérité. Non au covid-19 ».
(AFP).
Dans l’ensemble de ces manifestations on constate une forte
mobilisation sans distinction de race, de bords politiques, de
religion pour défendre le droit à la vie.
Sèwèdo M.
Manifestations contre les troupes françaises au Mali, au
Niger et au Burkina Faso
Le sort de la FrançAfrique se joue au Sahel.
es 17, 18 et 19 novembre 2021, des milliers de personnes
ont envahi les rues à travers plusieurs villes du Burkina
Faso. Elles manifestaient contre la traversée de leur
territoire par des troupes françaises avec du matériel militaire en
provenance de la Côte d’Ivoire pour le Niger. Appelée par la
Coalition des Patriotes du Burkina Faso (COPABF), cette
manifestation a connu une grande mobilisation populaire avec
au premier rang une jeunesse plus forte et plus déterminée que
jamais. La première manifestation a eu lieu le 17 novembre 2021
à Bobo-Dioulasso (ville située à l’Ouest du Burkina). Le
lendemain 18 novembre, la manifestation s’est étendue à la
capitale Ouagadougou. Au troisième jour de blocus, les
manifestants ont par milliers pris d’assaut le parc où sont
retranchées les troupes françaises. C’est à Kaya (chef-lieu de la
région du Centre-Nord du Burkina Faso). Ici, l’affrontement était
devenu inévitable. Le convoi des troupes françaises ne peut plus
bouger. Des barrages sont érigés sur des kilomètres. Les
résistants aperçurent un drone qui survolait le ciel. Un jeune et
vaillant manifestant de 11 ans se sert de son lance-pierres pour
l’abattre. Le jeune héros résistant sera porté en triomphe par les
manifestants. La situation devient vraiment incontrôlable pour
les troupes françaises qui ont dû tirer à balles réelles sur les
manifestants. Des blessés et de grands dégâts matériels ont été
enregistrés. Malgré cela, la résistance s’est poursuivie.
Les autorités locales et notamment le gouverneur de la région du
Centre-Nord, Casimir Séguéda, et le Maire de Kaya ont dû
rejoindre le lieu des manifestations dans l’après-midi. Elles ont
en vain supplié les manifestants de lever le blocus afin que les
troupes françaises poursuivent leur chemin. Mais le lendemain,
les négociations ont pu aboutir et les troupes françaises ont
continué leur chemin vers le Niger. Aux dernières nouvelles, la
Radio France Internationale (RFI) annone que ces troupes se
dirigeaient plutôt vers la région de Gao (au Nord du Mali). Il faut
souligner que cette résistance intervenue au Burkina Faso contre
l’avancée des troupes françaises fait suite à la grande
manifestation populaire du 16 novembre 2021, qui s’était
déroulée dans plusieurs villes Burkinabè contre les massacres
terroristes du 14 novembre qui ont fait 53 morts parmi les
gendarmes et les civils sans compter ceux qui sont portés
disparus.
Au Niger, des organisations syndicales et de la société élèvent la
voix et appellent au sens élevé du patriotisme contre
l’occupation du Sahel par les troupes étrangères notamment
françaises. En effet, le 21 novembre 2021, le Comité de Défense
de la République, à travers sa section régionale du Sud-Ouest a
adopté une déclaration dans laquelle, il indique clairement son
inquiétude face à la présence des troupes françaises dans la
sous-région. « Leur présence est synonyme la plupart du temps
de manifestation d’actes terroristes dans nos communautés »
souligne-t-il. Le Comité exige alors le retrait des troupes
françaises du Sahel. Par ailleurs, la lutte que mènent les peuples
héroïques du Mali et du Burkina Faso sera saluée par le Bureau
de Coordination National (BCNT/ITN) qui exige lui aussi le départ
sans condition de toutes les forces d’occupation installées au
Niger.
Faut-il le rappeler, les mobilisations populaires contre
l’impérialisme français et ses alliés en Afrique ont sonné le glas
de la FrançAfrique depuis le 29 octobre 2021 au Mali. Ce jour-là,
les Maliens étaient par milliers dans les rues pour dénoncer les
pressions et sanctions qu’exercent les réseaux de la FrançAfrique
à savoir la CEDEAO et l’Union Africaine contre le peuple Malien.
Aussi, les manifestants dénonçaient la présence des troupes
françaises au Sahel avec l’exigence de leur départ.
Telle se trouve être la situation en cours au Sahel depuis
quelques semaines. Des mobilisations populaires sur fond de
déclarations hostiles à l’impérialisme français et ses alliés ne
cessent de se développer. Dans tous les cas, les revendications
mises en avant par les masses en lutte sont assez claires : Les
troupes françaises hors du Sahel ! La principale leçon à retenir de
ces diverses formes d’organisation que développent les peuples
du Sahel est qu’il revient aux peuples d’assumer leur
souveraineté. Avec la montée aujourd’hui du Patriotisme
Africain, il se pose clairement la question du droit des peuples à
disposer d’eux-mêmes et à jouir de leurs ressources; de choisir
librement leurs dirigeants et le droit à chaque Etat de choisir avec
qui coopérer. Rien qu’à voir les réactions venant des réseaux de
la FrançAfrique et ses organes en Afrique (CEDEAO, Union
Africaine, etc.) appuyés par l’Union Européenne, les USA et Cie
face à l’effervescence populaire en cours au Mali surtout, cela
démontre clairement la taille de l’enjeu.
Ce que veulent aujourd’hui les peuples du Sahel, c’est la fin de la
domination politique, militaire, économique,
culturelle notamment françaises; c’est le droit d’être libres chez
eux et de jouir pleinement des richesses de leurs territoires. Ces
aspirations que portent aujourd’hui les peuples du Sahel et pour
lesquelles ils versent leur sang est bien celles des autres peuples
d’Afrique. Alors, l’enjeu pour les peuples d’Afrique aujourd’hui,
c’est de comprendre qu’il s’agit de soutenir les peuples du Sahel.
Car, la vraie indépendance des néo-colonies françaises d’Afrique
dépendra de l’issue favorable de cette guerre. Cette guerre
gagnée impactera sans détour l’ensemble du continent. Voilà
comment se joue actuellement le sort de la FrançAfrique au Mali,
L
LA FLAMME N°429 26 novembre 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 5
au Burkina Faso et au Niger. Tous debout et ensemble avec les
peuples du Sahel ! En avant pour bouter l’impérialisme français
hors d’Afrique !
Sèmègnon ZANKPETO
INSURRECTIONS EN GUADELOUPE, EN MARTINIQUE ET
AU SAHEL
EN AVANT POUR L’INDEPENDANCE DES COLONIES ET
NEOCOLONIES FRANÇAISES !
epuis le 20 novembre, 2021 certaines colonies et néocolonies françaisessont au-devant de l’actualité dans les
presses mondiales.
On lit en revue de presse :
« Nouvelle nuit agitée en Guadeloupe. Malgré le couvre-feu
imposé par la préfecture, l'île a été le théâtre de pillages et
d'incendies lors de laquelle des policiers et gendarmes ont été
visés par des tirs. Des pharmacies et des commerces de
téléphonies ont notamment été visés pendant la nuit, qui s'est
soldée par 29 interpellations. Les principaux axes bloqués. La
mobilisation des opposants au pass sanitaire et à la vaccination
obligatoire des personnels soignants, lancée il y a cinq jours par
un collectif d'organisations syndicales et citoyennes, a tourné à
la violence sur l'île depuis deux jours » (Les Echos, 20 nov. 2021
à 16h).
« En Martinique, de nombreux incidents ont lieu,
en protestation contre le pass sanitaire.
En Guadeloupe, dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25
novembre, des barricades sont toujours dressées. Les
manifestants campent sur leur position. "Cela ne va pas s'arrêter
parce que l'on souffre trop", confie un jeune homme. "La
première cause c'est l'eau et la vie chère et après le vaccin",
précise un second.
A 200 km de là, en Martinique, les revendications sont similaires,
avec les mêmes airs de champ de bataille. Face aux barrages qui
se multiplient, une partie de la population se dit excédée. "Ce
matin, les blocages sont de pire en pire et je trouve inadmissible
qu'ils bloquent la population comme ça", confie Lois, un
chauffeur de bus. Voitures incendiées,
pillages... Des affrontements ont fait 12 blessés parmi les forces
de l'ordre dans la nuit ", Bertrand Cambussy, porte-parole de
l'intersyndicale CSTM. » (A. Brogat, M. De Chalvron, V.
Huon - France 2 ; France Télévisions 25/11/2021 à 10h).
« Au Burkina Faso, la colère des populations bloque Barkhane.
- Un convoi logistique de l’armée française est arrêté depuis
quatre jours au nord du pays par des habitants lassés des
violences exercées par les djihadistes. Des officiers de l’armée
burkinabé patrouillent, samedi, près d’un véhicule blindé
français stationné à Kaya, au centre du Burkina Faso (Olympia de
Maismont/AFP).
-Enfer logistique et sentiment antifrançais ont stoppé une
colonne de l’opération Barkhane. Un convoi de l’armée française
était toujours à l’arrêt, mardi, près de Kaya, au centre du Burkina
Faso. Parti de Côte d’Ivoire, les 90 véhicules et la centaine de
militaires doivent rejoindre la base de Gao, au Mali, via le Niger,
et la ravitailler notamment en pièces détachées » ( Tanguy
Berthemet et Nicolas Barotte Le Figaro ;
23/11/2021 à 18:04).
« Burkina : ce que dit le blocage du convoi militaire français à
Kaya
- Après le Mali et le Niger, l’hostilité à la présence militaire au
Sahel s’exprime au Faso, forçant un convoi de l’opération
Barkhane à se replier.
Dans plusieurs villes du nord et de l'est du pays, des tentatives
de regroupement contre l'éventuel passage du convoi militaire
français ont été dispersés à coup de gaz lacrymogène, selon des
sources locales (AFP Par notre correspondante à Ouagadougou,
Agnès Faivre»).
Partout, ça grogne. Partout, dansl’empire colonial et néocolonial
français, des colonies françaises, telles la Guadeloupe, la
Martinique, dans les néo-colonies françaises, telles les pays du
Sahel, ça se soulève, ça s’insurge. Oui, les prétextes peuvent être
variés. Pour les Colonies des Antilles, la goutte d’eau qui a fait
déborder le vase, c’est l’obligation vaccinale. Et le Cri de cœur
des insurgés dans ces colonies, Guadeloupe, comme Martinique,
terre d’Aimé Césaire c’est « nous voulons vivre chez nous ».
Autrement dit, nous voulons être indépendants. Au Sahel c’est
l’insurrection contre la sale guerre coloniale que mène la France
contre ces pays. On peut aller jusqu’à parler de la Nouvelle
Calédonie dans le Pacifique.
Toutes ces insurrections n’ont qu’un but : se débarrasser de la
tutelle coloniale française. La France, l’une des pires puissances
coloniales, l’une des plus cruelles de tous les temps.
Samson
INSTITUT INTERNATIONAL DE
RECHERCHE ET DE FORMATION
(INIREF)
IN MEMORIAM
SA MAJESTE BAGANA SOUROU II
Institut International de Recherche et de Formation
(IN.I.RE.F) a le regret d’annoncer le décès de SA
MAJESTE BAGANA SOROU II, ROI de Kouandé. Ce décès
est survenu le mercredi 17 novembre 2021, après 16 ans de
règne de l’illustre Roi.
Sa Majesté BAGANA SOROU II était un militant actif de
l’INIREF. Il a pris part à nombre de grandes rencontres
décisives organisées par l’Institut dont les plus remarquables
sont :
D
L’
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Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 6
1- La 6ème Conférence des Intellectuels Traditionnels du
Bénin tenue au Centre de Promotion de l’Artisanat (CPA)
de Cotonou le 8 juillet 2006 qui a adopté le projet des
statuts de la Chefferie traditionnelle du Bénin.
2- La grande réunion du 30 mai 2016 des Rois, Reines et
autres Dignitaires traditionnels du Bénin, tenue également
au CPA de Cotonou qui a élaboré les PREOCCUPATIONS des
Rois, Reines et autres Dignitaires traditionnels du Bénin.
Préoccupations qui ont été présentées à la Commission
Technique chargée des Réformes politiques et
Institutionnelles ; Commission dirigée par Me. Joseph
DJOGBENOU, alors Garde des Sceaux, Ministre de la Justice
et de la Législation.
Ce sont ces PREOCCUPATIONS adoptées à Cotonou que la
Conférence de Nikki de juillet 2017 a reconduites et qui se
présentent comme il suit :
1°- La création d’une Chambre des Nationalités composée de
Représentants des Autorités traditionnelles et qui aura pour
mission de contrôler la conformité des lois votées par
l’Assemblée nationale du Bénin avec les coutumes positives du
pays.
2°- La création d’une juridiction de droit traditionnel depuis le
village jusqu’au sommet ;
3°- La reconnaissance par l’Etat des groupes de chasseurs de
diverses contrées du pays ainsi que les brigades de jeunes
(Donkpè dans certaines contrées) comme structures légales
contribuant à la sécurité publique et leur rémunération
subséquente, dans le corps de la sécurité publique et de défense
du territoire ;
4°- La reconnaissance par l’Etat des cabinets et cliniques des
tradithérapeutes et guérisseurs comme établissements de soins
de santé légaux et partie intégrante de la médecine officielle au
Bénin ainsi que le paiement par l’Etat des activités de guérisons
des guérisseurs traditionnels ; .
5°- La Reconnaissance de toutes les langues nationales comme
langues officielles avec pour conséquences :
- Leur usage obligatoire à tous les niveaux de
l’Administration de notre pays dans leurs terroirs
respectifs ;
- L’instruction des enfants dans leurs langues maternelles,
l’alphabétisation des adultes sur leurs territoires
respectifs ;
- Le déploiement immédiat de précepteurs pour
alphabétiser les Rois, Reines, Dignitaires, Intellectuels
traditionnels dans leurs langues maternelles sur leurs
territoires respectifs.
6°- La protection et la promotion du patrimoine national
(économique, culturel, historique).
L’IN.I.RE.F présente ses condoléances les plus attristées à
la Cour royale de Kouandé et à la famille du Défunt. Que la
terre lui soit légère et que son âme repose en paix.
Pr. Hounkpati B. C. CAPO
Recours de la Fédération Béninoise de Football à la FIFA :
L’élimination du Bénin confirmée.
a Fédération Internationale de Football a rendu ce mardi
23 novembre 2021 sa décision dans le cadre du recours
déposé par le Bénin contre la République Démocratique du
Congo (RDC). L’instance faîtière du Football mondial a déclaré «
recevable mais non fondée » la plainte de la Fédération
Béninoise de Football. La FIFA a ainsi confirmé l’élimination des
Ecureuils du Bénin qui contestent l’issue de la rencontre contre
la RDC sanctionnée par deux buts à zéro en faveur de la RDC. Le
Bénin ne disputera pas les barrages de la coupe du monde Qatar
2022. La Fédération béninoise avait en effet saisi l’instance
faîtière du football mondial pour dénoncer les irrégularités
d’arbitrage constatées, lesquelles ne sont pas pris en compte par
la FIFA.
Face à cette décision de la FIFA qui confirme la défaite des
Ecureuils, les commentaires vont dans tous les sens. L’on retient
qu’il ressort que dans des compétitions à caractère international
les Ecureuils ne vont pas loin. Il en est ainsi de la rencontre du
football opposant le Bénin et la Tanzanie, le 10 octobre 2021
dans le cadre des barrages de la coupe du monde Qatar 2022, la
rencontre opposant le Bénin et la sierra Leone le 15 juin 2021
dans le compte de la CAN Cameroun 2021 etc. Ces échecs
successifs constituent une humiliation du pays à l’international.
Cet incident malheureux qui a fait éliminer le Bénin ne doit pas
cacher le fait que dans la réalité, c’est non seulement le football
mais l’ensemble des disciplines sportives qui posent problème
dans notre pays. Les fédérations connaissent des crises à
répétition avec des dirigeants qui s’accrochent à vie pour les
affaires et non pour les exploits des équipes. Il n’y a pas de
compétitionsrégulières pour éprouver et aguerrir les joueurs qui
sont souvent mal payés et sans la prise en charge nécessaire pour
leur santé par exemple. Au total, il n’y a pas une politique
conséquente avec une vision à court, moyen et long termes avec
des directions techniques compétentes, des moyens matériels et
financiers suffisants sans oublier les partenariats pour asseoir
des équipes qui gagnent. Ce sont là, les conditions qui peuvent
permettre au pays d’aller de l’avant dans les compétitions à
l’international.
Afi Tossou

 

ACTES DU COLLOQUE SUR LA VIE DU ROI ADANDOZAN
es 27, 28 et 29 mars 2014, s’est tenu sur le Campus de
l’Université d’Abomey-Calavi, un colloque sur le roi
ADANDOZAN qui a régné de 1797 à 1818 sur le trône du
royaume du Danhomey, avant d’être destitué suite à coup d’Etat
dont le cerveau était un négrier brésilien du nom de Chacha de
Souza. Après cet évènement, non seulement son nom a été
effacé de la lignée des rois du Danhomey, car : « Il est interdit,
selon la tradition, de prononcer son nom le jour du marché
Hunjolo ! Sacrilège que de l’invoquer un vendredi ». En dehors
de cela, « Les vainqueurs ont eu tôt fait d’endosser les hauts faits
de son règne à leur seul profit, créant de toutes pièces, tout ce
qui peut jeter le discrédit sur ADANDOZAN » (Extrait de la
préface de la brochure rassemblant les actes du Colloque).
Les actes de ce colloque d’importance viennent d’être publiés
aux Editions « CHRISTON éditions » et ont pour objectif de rendre
à ce roi, la place qu’il mérite dans l’histoire de notre pays et pour
en finir avec cet ostracisme inadmissible aussi bien au niveau du
royaume du Danhomey que de la République du Bénin.
L
L
LA FLAMME N°429 26 novembre 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 7
La Rédaction
VENEZUELA
Élections régionales au Venezuela : Un franc succès du
gouvernement patriotique
Le 21 novembre dernier, les Vénézuéliens sont allés aux urnes
pour les élections régionales. Le fait nouveau et marquant pour
ces élections, c’est le retour de l’opposition qui boycotte les
votes depuis 2017. Les observateurs étrangers (300) étaient
aussi de la partie.
Selon les résultats officiels donnés par le Conseil National
Électoral, le Grand Pole Patriotique autour du Parti Socialiste
Unifié (PSUV) remporte vingt (20) postes de Gouverneur d’Etats
contre trois (03) pour l’opposition; en plus de 205 des 335
mairies dont celle de Caracas. Ainsi donc, le parti du Président
Nicolas Maduro gagne presque tout sans bavure, y compris la
Mairie de Caracas, capitale du Venezuela. Tant et si bien que la
presse internationale qui n’est pas tendre envers le pouvoir en
place à Caracas est unanime pour écrire A la Une de diverses
parutions, « L’opposition subit un revers cinglant pour son retour
sur la scène électorale» (RFI, Amériques), « Victoire écrasante du
pouvoir… » (Le Figaro), etc.
Il faut dire que ce scrutin est considéré comme important
puisqu’il constitue un point de départ à la fois pour le pouvoir qui
veut desserrer l’étau des sanctions inhumaines qui étouffent le
pays et pour l’opposition à la recherche de consolidation pour
affronter la présidentielle de 2024. Une opposition extrêmement
divisée aujourd’hui avec une des parties sous la houlette de
Henrique Capriles (candidat malheureux à la présidentielle
passée), une autre conduite par Juan Guaido, un jeune député
reconnu comme lié aux narcotrafiquants et à la solde ouverte de
l’Occident et des USA. Avec ce soutien des USA et Cie qui
multiplient des menées agressives contre le Venezuela à travers
embargos, tentatives d’invasion, de coups d’Etat, enlèvement de
diplomate, etc., l’opposition perd tout crédit devant un peuple
aguerri et éprouvé, qui résiste dans un élan patriotique
déroutant pour ses oppresseurs et leurs agents internes.
Aské
INDE
Bravo et soutien à la victoire des paysans indiens!
Après un an de manifestations sans répit, les agriculteurs
indiens arrachent l’abrogation de 3 lois controversées.
En septembre 2020, le Gouvernement de Narenda Modi initie
une réforme agraire sanctionnée par trois (03) lois qui favorisent
une libéralisation du commerce agricole. Ces lois remettent en
cause le système des « mandis », c’est-à-dire des marchés de
gros, sousle contrôle de l’Etat qui fixe un prix de soutien minimal
(MSP) au profit des paysans pour le blé ou le riz dans la mesure
où ils forment un gage de sécurité intéressant pour les paysans
majoritairement très pauvres, endettés qui ne possèdent que de
petites portions de terre.
Les paysans vivent et ont compris que ces lois permettent aux
multinationales et à quelques grosses entreprises de contourner
et sortir des marchés régulés pour acheter directement les
productions agricoles. Conséquences : multiplication de
l’agriculture sous contrat avec les risques pour les petits
exploitants de brader leurs produits à terme, hyperspécialisation
industrielle avec l’appauvrissement des sols, l’épuisement des
nappes phréatiques, la pollution, le renchérissement des prix qui
privent une vaste majorité de familles de la possibilité d’accès
aux produits comme les légumes, les fruits, etc. Alors, des
dizaines de milliers de paysans sont contraints de manifester
dans plusieurs Etats de l’Inde pour se faire entendre et parfois de
venir camper sur les routes aux portes de New Dehli. Malgré la
répression, les blessés et des cas de décès dans des
affrontements avec la police, ils tiennent bon depuis un an
jusqu’à la décision par le Premier Ministre Narenda Modi ce 19
novembre d’abroger les lois querellées.
Mais les agriculteurs préviennent, cette abrogation de lois ne
règle pas fondamentalement leurs revendications. Ils
demandent outre cela, une garantie statutaire de rémunérations
rentables pour tous les produits agricoles et pour tous les
agriculteurs : « Nous exhortons Modi à satisfaire nos exigences,
une concession partielle ne suffit pas » ainsi que l’exprime
l’activiste Kavitha Kuruganti. Ces revendications sont d’autant
plus fondées que l’agriculture assure la subsistance de près de
50% des 1, 3 milliards d’habitants de l’Inde et contribue pour 15%
de son PIB (Cf. Tv5 Monde, 19 novembre 2021). Bravo et courage
aux paysans indiens!
La Rédaction
NON AU VACCIN CRIMINEL ANTI COVID-19 !!!
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Talon a reconnu publiquement à Djidja qu’ils
sont tous, au gouvernement des voleurs et ils
sont tous libres
209 SEMAINES
Vient de paraitre :
LES ACTES FONDAMENTAUX
DE L’ALLIANCE POUR LA
PATRIE (A.P.P)
Prix de vente : 300f l’unité.
Prix de soutien : à partir de 500f.
Lieux de vente :
Siège du Parti Communiste du Bénin
(PCB) à Gbèdégbé, Cotonou
A la bourse du Travail de Cotonou, au
Secrétariat de la CSTB

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