Editorial

Les exigences patriotiques finissent toujours par
s’imposer

Après avoir planifié la faim contre le peuple, le pouvoir de
Talon veut imposer le vaccin Covid-19 aux populations
dans un pays où le paludisme tue 150 fois plus que le
Covid-19. Ses soutiens fascistes, les journalistes à sa solde, sont
mis en avant et appellent le gouvernement à des sanctions
contre les agents de l’Etat et les salariés qui, de leur plein droit,
refusent un vaccin aux conséquences non connues qui
n’empêche pas d’être contaminé à nouveau ni de contaminer
d’autre personnes.. Mais avec la détermination du peuple, ces
« AGITATIONS FEBRILES DES ENRAGES DE LA RUPTURE :
IMPOSITION CRIMINELLE DU "VACCIN ANTI- COVID" NE PASSERA
PAS ».
Longtemps considérée comme utopique, la nécessité d’instruire
les enfants à travers leurs langues maternelles, défendue au
Bénin par le Parti Communiste, l’INIREF ainsi que les patriotes,
est aujourd’hui reconnue comme indispensable, même par la
Banque Mondiale. « LES EXIGENCES PATRIOTIQUES FINISSENT
TOUJOURS PAR S’IMPOSER ». C’est ce qui est également
démontré en Afghanistan avec « LA DÉROUTE DES ARMÉES DES
USA ET DE L’OTAN EN AFGHANISTAN » devant la détermination
au combat des Talibans à défendre leurs pays contre toute
occupation étrangère.
Avec la détermination au combat, le peuple béninois triomphera
du système du pacte colonial imposé par l’impérialisme français
avec ses armées en guerre ouverte ou sourde et ses gouverneurs
à peau noire à son service contre notre pays.
La Rédaction



AGITATIONS FEBRILES DES ENRAGES DE LA RUPTURE :
L’IMPOSITION CRIMINELLE DU "VACCIN ANTI- COVID" NE
PASSERA PAS.
epuis un certain temps, le pouvoir de Talon et ses
hommes ont déclenché une nouvelle offensive contre le
peuple : imposer et soumettre le peuple à la vaccination
obligatoire du Covid-19. Le ministre de la Santé, Benjamin
Hounkpatin, assure la couverture et la justification officielle. Sur
la chaine de télévision nationale (ORTB) le dimanche 15
décembre 2021, il déclare : « Le nombre de cas graves
augmentent d’heure en heure. ….D’une centaine de cas par
semaine, il y a deux mois, le Bénin passe à plus d’un millier. La
barre de 10.000 cas a été même déjà franchie … La quasi-totalité
des cas graves… sont des sujets non-vaccinés ». (Cf. "La Nation"
du 17 août 2021).
Alors, à partir de là, les troupes au service du pouvoir se sont
lancées en furie. Des autorités des ministères (Energie, ministère
de l’enseignement secondaire, etc.) et établissements publics
invitent avec menace leur personnel à venir se faire vacciner
même avec des membres de leur famille. Le Directeur Général
de la Police Républicaine, Soumaïla Yaya tonne : « Les forces de
police républicaine sont invités à aller se faire vacciner sans
délai…. Sans quoi, il n’aura plus de stage et de mission extérieure
pour eux. »
Les soutiens fascistes du pouvoir autocratique, notamment les
journalistes, fulminent de rage et appellent à la répression
contre les résistants. Charles Toko, en tant que patron du groupe
de presse « Le Matinal », menace de licencier ses salariés qui ne
se seront pas fait vacciner jusqu’au 20 août 2021. Dans son
journal "Le Matinal", en date du 17 août 2021, Abdourhamane
Touré écrit qu’il faut « vacciner tous les agents (de santé) sans
état d’âme ... et les y contraindre à tout prix ». Gabin Goubiyi
propose : « La police républicaine doit reprendre la répression »
contre les motocyclistes notamment pour non-port de masques.
André Tchomakou, responsable de publication du journal
«Fraternité », au nom d’une ONG "Foyer d’Amour" demande au
Gouvernement « la fermeture des buvettes et bars ainsi que des
sociétés ne respectant pas les gestes barrières…Que le paiement
des salaires et/ou des pensions dans les services privés ou
parapublics soit subordonné à la présentation du carnet de
vaccination. Que les agents de santé, les militaires et les policiers
non encore vaccinés soient sanctionnés. …Que le Procureur de la
République poursuive tout individu…appelant les gens à ne pas
se faire vacciner contre la Covid-19. » Le journal "Le Béninois
Libéré" de Aboubacar Takou met à la UNE de sa parution du lundi
16 août 2021 : « Qu’attend le gouvernement pour imposer
véritablement le vaccin ? » Voilà, comme une meute déchainée,
la hargne des enragés du pouvoir.
Mais sur quels arguments se fondent ces griots ? Aucun, sauf sur
la force brutale du pouvoir autocratique de Talon connu pour sa
Ruse et sa Rage contre le peuple. Car aucun élément objectif ne
fonde l’imposition du vaccin obligatoire au Bénin.
1- Le paludisme tue cent cinquante (150) fois plus que la Covid19 au Bénin.
Les données (sur le site du gouvernement) concernant le Covid19 du 3 mai 2020 jusqu’au 10 août 2021sont les suivantes :
10.183 cas confirmés et 119 décès. Ainsi, selon ces chiffres
officiels, le Covid-19 a tué en 15 mois au Bénin, 119 personnes,
soit environ 8 personnes par mois.
Pendant ce temps, l’Unicef au Bénin, dans une publication en
date du 30 avril 2020, estime que 38.122 enfants de moins de 5
ans décèdent chaque année au Bénin. Cela fait 105 enfants par
jour, soit environ le nombre de décès du Covid-19 depuis 15
mois. Le paludisme (avec la diarrhée et les maladies respiratoires
aigües) est responsable de près de 14.400 de ces décès, ce qui
fait 1.200 décès d’enfants par mois, soit 150 fois plus que le
Covid-19. Et là, il ne s’agit que des enfants de moins de 5 ans !!
Or, on sait que de nos jours, le paludisme et les maladies
infectieuses accablent et tuent surtout les populations pauvres
et affamées. Voilà la réalité dont devrait s’occuper un
gouvernement sérieux préoccupé par la situation de santé des
populations.
Le gouvernement de Talon et son ministre de la santé ne font
rien pour la prise en charge des enfants contre le paludisme qui
tue massivement. Les centres de santé publics ne disposent
même pas de la chloroquine pour sauver les enfants en danger.
Alors, imposer la vaccination obligatoire à toute la population de
plus de 18 ans, soit plus de six millions (6.000.000) de gens, pour
une maladie qui tue 8 personnes par mois doit avoir une autre
motivation que la protection de la santé des populations.
A
D
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2- Même un malade a le droit d’accepter ou de refuser un acte
médical.
Les enragés de la dictature autocratique disent qu’il faut
contraindre à tout prix tout le monde à se faire vacciner contre
le Covid-19 et qu’il faut sanctionner et renvoyer les salariés qui
refuseraient de le faire. Or, la loi n° 2020-37 du 03 février 2021
portant protection de la santé des personnes en République du
Bénin dispose en son article 7 que : « Tout patient a le droit
d’accepter ou de refuser un acte médical ou l’application d’un
traitement médical. » Voilà qui est clair. Mieux dans le cas
d’espèce, il ne s’agit même pas encore d’un malade. On veut
imposer à un individu qui n’est pas encore reconnu malade
d’accepter un traitement médical.
Et on le menace de sanctions ! Et Charles Toko, maire adjoint de
Parakou, sans craindre les conflits d’intérêts avec son statut de
patron de presse, menace de licenciement ses employés, et le
gouvernement se tait. La ministre de la Fonction publique et du
Travail ne dit rien.
Les vaccinations obligatoires pour les voyages vers les pays
étrangers, comme celle contre la fièvre jaune, ne sont pas
exigées à l’intérieur aux populations. Poser comme condition
pour avoir un stage ou une mission à l’extérieur, d’être d’abord
vacciné, est un abus de pouvoir de caractère fasciste. Ne parlons
même pas des apprentis fascistes qui proposent de subordonner
le paiement des salaires et des pensions de retraite à la
présentation d’un carnet de vaccination.
3- La vaccination contre le Covid-19 n’empêche pas de
contracter et de diffuser la maladie.
C’est le constat fait dans tous les pays où les pouvoirs ont vanté
les mérites des fameux vaccins comme remède à la propagation
de la maladie. De nombreux pays, comme Israël, Les Seychelles,
etc. qui avaient fait vacciner massivement sont encore attaqués
par une troisième vague. Le vaccin, au lieu du traitement des
malades, est dénoncé par de nombreux médecins dans les pays
largement touchés.
Ensuite, les effets, à court et long terme de ces "vaccins"
traficotés et mis sur le marché moins de huit mois après
l’apparition de la maladie, ne sont ni connus ni maitrisés. Partout
des scientifiques de renom, comme le professeur Luc
Montagnier, dénoncent la nature même de ces vaccins car
modifiant le potentiel immunitaire de l’homme. Ainsi, personne
à commencer par les fabricants, ne connaît les effets à terme sur
l’homme et sur ses capacités de défense naturelle.
Et le comble, les gouvernements qui proposent ou imposent le
vaccin se prennent aucune responsabilité, même face aux effets
secondaires immédiats. A tous ceux qui se font vacciner, on fait
signer un document de consentement qui se termine comme
suit : « Je confirme qu’en cas d’effets indésirables en rapport
avec la vaccination, je ne porterai pas plainte contre le
gouvernement ni contre les fabricants et je me contenterai du
mécanisme de compensation mis en place par le
gouvernement ».
"On veut injecter dans mon corps un produit et le gouvernement
qui propose ou l’imposer veut mon consentement à accepter
tous les risques, y compris la mort, et mon accord pour ne pas
porter plainte." Le rejet de toute responsabilité par ces
fabricants et les gouvernements montrent qu’il y a ouvertement
un complot contre les peuples. Les mesures pour rendre un tel
vaccin obligatoire sont inhumaines et de nature fasciste.
Les grandes firmes pharmaceutiques et les grands bourgeois qui
financent leurs laboratoires, les Bill Gates et autres sont les seuls
gagnants de l’imposition obligatoire de ces vaccins, sans égard
au sort des peuples et de l’humanité. Les agitations fébriles des
journalistes fascistes, Charles Toko, Aboubacar Takou et autre
Adrien Tchomakou pour l’imposition obligatoire du vaccin sont,
consciemment ou non, au service de ces Big-pharma et de leur
représentant au Bénin, le pouvoir affameur et autocratique en
place.
4- En conclusion
Le peuple est accablé par une famine planifiée par le pouvoir de
Talon. Au lieu d’une campagne contre la faim, le pouvoir a
déclenché la terreur contre les vendeurs et vendeuses des rues
dans le saccage de leurs activités de survie, accroissant du coup
les ravages de la faim, les suicides et les décès. Ce qui tue en
masse au Bénin, la pandémie qui sévit au Bénin, ce n’est pas le
Covid-19, mais la pandémie de la faim. L’imposition d’un vaccin,
aux effets incertains, ne correspond pas aux priorités
élémentaires des populations et donc ne passera pas.
A ce propos, dans une Adresse en date du 20 avril 2020 intitulée
« Le Bénin ne servira pas de terre d’expérimentions de vaccin
anti-COVID.19 et de vaccins mortels des Impérialistes » (Cf. "La
Flamme" n° 393 du 19 mars 2020), Philippe Noudjènoumè a
indiqué ce qui suit :
1°- Le Bénin ne servira pas de terre d’expérimentions de vaccin
anti-COVID.19
2°- Je puis affirmer aujourd’hui au regard de toutes les
investigations tant nationales qu’internationales, au regard de la
croissance exponentielle des maladies diverses dégénératives,
cas de cancer, infertilité masculine, et féminine etc., que bon
nombre de vaccins inoculés à nos populations africaines, sont
frappés de suspicion légitime de nuisance sanitaire, qu’ils
constituent des poisons pour réduire la fertilité et accomplir le
génocide en Afrique. En conséquence désormais,
3° Tout vaccin avant d’être injecté à la population, doit subir un
contrôle par un Comité Scientifique et de Bioéthique
(indépendant) constitué de biochimistes, de virologues, de
médecins etc. chargé de contrôler tous les vaccins et d’en publier
les résultats avant toute inoculation au Bénin. Sans cette
précaution, toute personne aura le droit de s’opposer à de
telles opérations de vaccinations non contrôlées ».
Honte donc aux journalistes enragés de la Rupture !
Simon

Instruction dans les langues maternelles
Les exigences patriotiques finissent toujours par
s’imposer
ous publions ci-dessous une motion de l’INIREF adressée
au gouvernement de Boni YAYI-GBEGNONVI en 2008
« Pour l’instruction immédiate de tous et de chacun en
langue maternelle au Bénin ».
Aujourd’hui, la Banque Mondiale reconnait que « Les enfants
apprennent mieux et sont plus susceptibles de poursuivre leurs
études lorsqu’ils commencent leur scolarité dans une langue
qu’ils utilisent et comprennent » (Cf. La Flamme 414 du 13 août
2021).
Mais la nécessité d’instruire les enfants à travers leurs langues
maternelles, proclamée dans le programme du Parti
N
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Communiste dès sa fondation en 1977 a été traitée d’utopique
tant dans le fond que dans sa mise en œuvre pratique avec
toutes sortes d’arguments dont la base reste l’accrochage des
enragés de la FrançAfrique à la langue du colonisateur, déclarée
langue officielle. Contre tous les défenseurs de l’hégémonie de
la langue étrangère française, le Parti Communiste a maintenu sa
position, car elle constitue une exigence patriotique de premier
plan pour l’appui et la transmission de nos valeurs culturelles
positives indispensables pour notre développement. A sa suite,
l’INIREF (Institut International de Recherche et de Formation) en
a fait un des axes principaux de son programme et de ses actions
sous le label « de l’unicité du genre Homo en une seule espèce
animale, la richesse et l’équivalence de toutes les langues
naturelles » dans le support du discours scientifique. Les
patriotes réunis au sein de l’Alliance Pour la Patrie (APP)
s’associent à ce combat. Tous sont rassurés qu’avec la
détermination « Les exigences patriotiques finissent toujours par
s’imposer ».
La Rédaction
Motion
Pour l’instruction immédiate de tous et de chacun en langue
maternelle au Bénin
1. Considérant que l’illettrisme et l’analphabétisme sont
encore dominants dans notre pays en plein 21ème siècle
malgré les avancées scientifiques et éthiques à l’échelle
internationale et l’éveil général de nos populations
intéressées par la révolution philosophique et culturelle
en œuvre dans le pays ;
2. Considérant que les Rois et Reines du Bénin sont les
principaux gardiens à l’état pur et authentique des riches
traditions et patrimoines culturels légués par nos ancêtres
et dont la sauvegarde est primordiale pour le plein
épanouissement des générations montantes de
béninoises et de béninois ;
3. Considérant que l’illettrisme et analphabétisme encore
dominants au niveau des nombreux Souverains Régnants
est un puissant facteur de déperdition et de déformation
orale desdits traditions et patrimoines entraînant par
conséquent un véritable gâchis culturel inacceptable en
ce début du 21ème
siècle ;
4. Considérant qu’au lieu de prendre en compte toutes les
langues maternelles pour l’instruction de nos populations
et de nos Chefs traditionnels, le gouvernant Boni YAYIGBEGNONVI persiste dans le projet criminel de choisir
quelques langues et de ne pas introduire nos langues à
l’école en tant que langues d’instruction ;
5. Considérant l’entêtement incompréhensible du
gouvernement de Boni YAYI à rester sourd aux
revendications et luttes des travailleurs et des peuples qui
exigent l’arrêt immédiat des Nouveaux Programmes
d’Etudes (NPE) pour mettre fin à l’assassinat de l’esprit des
enfants ;
Les participants au Colloque sur le thème : « Pascal Fantodji et
les questions nationale et linguistique au Bénin » et à la marche
pacifique organisée ce jour 21 février 2008 par l’Institut
International de Recherche et de Formation et le Forum des
Forums pour commémorer la 9ème Journée internationale de la
langue maternelle et célébrer dans le même temps l’Année
internationale des langues,
1. Expriment toute leur satisfaction à l’INIREF et à son
Président, Monsieur Pascal FANTODJI, pour sa riche
contribution positive et persévérante à l’émancipation des
peuples du Bénin ;
2. Demandent encore une fois au Président de la République,
son Excellence Boni YAYI, de faire œuvre de salut national
en prenant un décret d’arrêt immédiat des Nouveaux
Programmes d’Etudes (NPE) pour ouvrir la voie à un vaste
programme d’instruction de tous et de chacun en sa
langue maternelle ;
3. Attirent solennellement l’attention des gouvernants sur la
nécessité et l’urgence d’instruire tous les Rois et toutes
Reines du Bénin dans leurs langues maternelles pour leur
permettre d’écrire en toute quiétude leurs mémoires les
plus intimes et les plus secrets à transmettre à la
postérité ;
4. Demandent en conséquence au Président de la
République, son Excellence Boni YAYI, de prendre
diligemment des mesures appropriées en vue d’octroyer
et d’attacher à la couronne de chaque souverain Régnant
jusqu’à épuisement de sa nécessité un précepteur chargé
de son instruction au palais dans la langue maternelle
dudit Souverain.
Cotonou, le 21 février 2008
Adoptée à l’unanimité et par acclamations
Les Participants
Naissance du Mouvement Socialiste du Ghana (SMG)
Communiqué du PCB et de l’APP
COMMUNIQUE
u 29 juillet au 2 Août 2021, le camarade Philippe
NOUDJENOUME, Premier Secrétaire du Parti
Communiste du Bénin (PCB) et Président de l’Alliance
Pour la Patrie (APP) a pris part au Premier Congrès national du
Mouvement Socialiste du Ghana tenu à Winneba (Ghana). Ceci
sur Invitation des Responsables de cette Organisation.
Ce Congrès dont l’objet est la transformation du Forum Socialiste
du Ghana en Mouvement Socialiste du Ghana avait vu la
présence de plus de 130 personnes représentant les Grandes
Sections (Collectives) au nombre de 26 provenant de toutes les
régions du Ghana ; ensuite de 29 Délégations des Partis et
mouvements socialistes étrangers provenant d’Afrique,
d’Amérique latine, d’Amérique du nord et d’Europe, en soutien
et solidarité avec le Mouvement Socialiste du Ghana.
Le camarade Philippe NOUDJENOUME, a, au nom du Parti
Communiste du Bénin et de l’Alliance pour la Patrie, adressé un
message à cette Assise.
Dans le Rapport Général au Congrès, il a été souligné que le
Forum Socialiste du Ghana a été créé en 1993 au moment du
pouvoir du PNDC de Rawlings qui en tant que « bon garçon » des
Institutions financières internationales, FMI et Banque
Mondiale, a détruit méthodiquement tout l’héritage de
D
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Nkrumah avec le triomphe du néolibéralisme dominant. Tout le
système économique, industriel, de santé, d’éducation de
Nkrumah a été détruit. Plus de 300 entreprises et sociétés d’Etat
ont été privatisées. Du jour au lendemain, le chômage était à son
comble ainsi que la misère généralisée pour la jeunesse. Il fallait
un autre son de cloche, un espoir pour les travailleurs du Ghana.
C’est cela qui a conduit à la création du Forum Socialiste du
Ghana.
Aujourd’hui, toute l’économie du Ghana est aux mains des
multinationales étrangères. Ainsi, l’or est aux mains des
monopoles étrangers à 98%; le pétrole et le gaz à 87%, les
banques et assurances à 95%, les télécommunications à 92%, les
constructions et bâtiments à 67%. En outre, l’économie
ghanéenne est dépendante, c’est-à-dire que l’on exporte les
matières premières brutes et on importe les produits finis. Entre
2019 et 2020, l’économie ghanéenne s’est contractée de de
moins de 6,5% (-6.5%). Du point de vue du futur, l’avenir de
l’économie du Ghana est sombre à moins que des mesures
sérieuses n’aient été prises. Les menaces sont les suivantes : la
présence du mercure dans les fèves de cacao à cause des
pratiques illégales et irrégulières des activités d’extractions d’or,
ce qui tend à baisser la demande du cacao ghanéen, « notre
source principale de recette ». Par ailleurs, la culture par la Chine
du cacao et ses exportations sur les marchés traditionnels du
Ghana constitue une menace évidente. Le pays fait face à des
ruptures d’électricité affectant la production et l’industrie. Le
déficit du budget est croissant ; cela amène le pouvoir d’AkufoAdo à prendre des mesures draconiennes aux conséquences
dévastatrices contre le peuple travailleur. Dans les 7 premiers
mois de cette année, depuis janvier, le prix de l’essence a
augmenté de 4 fois. La TVA a augmenté et le gouvernement a
imposé une taxe sanitaire et une taxe de réforme bancaire. Le
peuple ghanéen continue de souffrir d’un taux très élevé de
chômage, d’un manque criard de logements, de pauvres
infrastructures, de piteuses conditions de santé face au COVID19, de réduction drastique de la production industrielle en dépit
du slogan « One District-One-Factory » c’est-à-dire un district
une usine. Plus grave, le gouvernement d’ Akuffo-Ado a octroyé
des facilités logistiques pour l’installation d’une base militaire
américaine au Ghana. Dans les premiers mois de cette année,
cette base militaire a effectué des exercices au Ghana
constituant ainsi une menace et un grave danger pour la sécurité
dans la sous-région. Et ceci dans le pays de Nkrumah !
Au regard de tout cela, la Résolution finale du Congrès souligne
les éléments suivants :
« Le Congrès réaffirme que l’Impérialisme phase finale du
capitalisme est responsable de toute la tragédie que connaît
l’humanité. Le Capitalisme continue d’accroitre les capacités de
productivité humaine mais du fait des rapports de production,
toute la richesse produite va aux mains des plus riches pendant
que l’immense proportion de l’humanité est condamnée à la
pauvreté.
L’avenir dépend du triomphe du socialisme scientifique, une
équitable et scientifique réorganisation de la production et de
l’échange pour satisfaire les besoins de toute société et de toute
l’humanité. Cela requiert la coordination au plan national et
continental des luttes de la classe ouvrière et des couches
marginalisées en vue d’atteindre cet objectif ».
Comme on le voit, ce Congrès constitue, à n’en pas douter, un
événement important dans le silence clos des pays dominés de
l’Afrique de l’Ouest.
Au vu des prémisses et des objectifs fixés, l’Alliance Pour la Patrie
et le Parti Communiste du Bénin apportent toute leur solidarité
et souhaitent plein succès à cette Organisation qui fera sûrement
tâche d’huile dans la sous-région ouest-africaine.
Cotonou, le 17 Août 2021.
Parti Communiste du Bénin
Alliance Pour la Patrie.

AOUT 1791-AOUT 2021, IL Y A 230 ANS, LE SOULEVEMENT DES
ESCLAVES HAITIENS CONTRE L’OPPRESSION
(Suite et fin)

B) Quand les esclaves noirs décident de prendre en main
leur destin.
n effet, pendant que les colons blancs et les hommes libres
se battaient les uns pour la non-application des décisions
de l’Assemblée Nationale Française en Haïti, les autres
pour leur application, les oubliés des décisions prises aussi bien
en France que sur l’île, à savoir les noirs, se préparaient à prendre
leur destin en main. N’oublions pas qu’aussi bien pour les blancs
que les mulâtres tous attachés à l’esclavage, sans ce système
ignoble, la prospérité de l’île va s’effondrer. Malgré toutes les
précautions que prenaient les colons blancs pour que les
esclaves ne soient pas informés des soubresauts
révolutionnaires de la métropole dans l’île, les informations
circulaient de mille manières. Après leur désillusion face aux
colons blancs, certains mulâtres se tournèrent vers les noirs
qu’ils considéraient comme leur planche de salut. De leur côté,
beaucoup de noirs affranchis pensaient que l’heure est venue de
conquérir leurs droits, d’autant qu’ils ont entendu dire que :
« Les hommes naissent libres et égaux en droit ».
Après l’échec définitif du soulèvement des mulâtres avec
l’élimination physique de leurs chefs en février 1791, des
révoltes des noirs ont lieu sur certaines plantations coloniales.
Un colon écrit à son ami : « Les nègres remuent et c’est assez
étonnant. Au Port-au-Prince, aux vases et au Mont-Rouis, il y a
eu des rébellions à main armée, sur les habitations FortinBellanton, Poix et Payen…il a fallu massacrer les chefs pour
soumettre les autres. On va en pendre une dizaine. » In Pluchon
Pierre Op. cité plus haut page 62. Cette répression n’arrêtera pas
le mouvement. En effet, une grande réunion va se tenir
clandestinement le 14 août 1791 en vue de l’unification de tous
les mouvements insurgés et pour plus d’efficacité. En effet, « Le
plan de l’insurrection fut arrêté le 14 août 1791, au Morne
rouge, sur l’habitation Le Normand, à laquelle avait appartenu
le célèbre sorcier Macandal, condamné et brûlé en
1758. « Avant de l’exécuter, écrit Dalmas, ils célébrèrent une
espèce de fête ou de sacrifice…Un cochon entièrement noir,
entouré de fétiches, chargé d’offrandes plus bizarres les unes
que les autres, fut l’holocauste offert au génie tout puissant de
la race noire. » Op. cité page 63.
Après cette réunion où on a assisté à un véritable pacte de
sang entre les insurgés, le soulèvement éclate dans la nuit du 21
au 22 août 1791. Les unes après les autres, les plantations sont
prises d’assaut et incendiées, les propriétaires tués. Les jours
suivants, l’insurrection submerge tout le pays. La bravoure, la
témérité des insurgés est remarquable. « Le vaudou, s’il n’est
pas à l’origine de l’insurrection des esclaves d’août 1791, ne
borne pas pour autant son rôle à l’organisation de quelques
cérémonies nocturnes, scandées par le grondement des
tambours. Il offre à la révolte servile, le support de ces sociétés,
véritables réseaux qui couvrent l’île, et il fournit aux esprits en
lutte, une foi magique et raciale puissamment mobilisatrice et
ardente. » Op. cité page 66. Les colons de leur côté, appellent les
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espagnols basés au sud de l’île et les anglais de La Jamaïque de
même que les américains à leur secours. Ce sera peine perdue.
Cette révolte qui ne s’arrêtera plus, conduira quelques années
plus tard à la défaite des troupes napoléoniennes en novembre
1801 et à la proclamation de l’indépendance d’Haïti le 1er janvier
1804.
Qui sont les dirigeants de l’insurrection ?
« Les moteurs de l’insurrection sont des familiers des
blancs, parmi lesquels des domestiques, cuisiniers et cochers,
peut-être initiés aux secrets du vaudou, mais surtout
parfaitement au fait de la situation politique de l’île et de la
métropole. » op cité page 66. Parmi eux, on peut citer, Jean
François BIASSOU, et surtout Toussaint LOUVERTURE qui sera la
figure légendaire de la révolution haïtienne. Qui est Toussaint
LOUVERTURE ? « On rapporte qu’il était de nation Arada, par
conséquent originaire du Dahomey aujourd’hui République du
Bénin ; son père aurait figuré parmi les chefs qui se
partageaient le territoire. Il serait né à Saint-Domingue (Haïti)
aux environs de 1743. » Op. cité page 56.
Son père s’appelait GAHOU DEGUENON. Si on raconte que
celui-ci faisait partie des dignitaires de son pays d’originaire
Allada et vendu comme esclave ce qui est rare, cet évènement
aurait pu se situer en 1727 au moment de la prise d’Allada par le
roi AGADJA du DANHOME. On peut donc conjecturer que déjà,
le père de Toussaint LOUVERTURE devait être par son nom
(GAHOU, responsable des armées), un chef de guerre vendu
comme esclave après la défaite de l’armée d’Allada face à celle
du DANHOME.
Pendant l’insurrection des esclaves en Haïti, Toussaint
Louverture montra ses qualités de brillant tacticien militaire, de
fin diplomate et de grand politique, faisant et défaisant ses
alliances pour les besoins de l’avancement de la cause des noirs.
En le capturant, en le déportant en France et en le laissant mourir
dans le froid au fort de Joux le 7 avril 1803, Napoléon
l’esclavagiste a fait de Toussaint Louverture, une légende de la
cause des noirs et de la lutte pour la liberté. Moins d’un an après
sa mort, ses successeurs proclamèrent l’indépendance d’Haïti, le
1
er janvier 1804 réalisant ce pourquoi de nombreux noirs et
surtout le grand Toussaint Louverture se sont sacrifiés.
Gilbert KOUESSI
NB : Dans la 1ère partie de cet article, le titre portait « AOUT 1801-
AOUT 2021, IL Y A 220 ANS, LE SOULEVEMENT DES ESCLAVES
HAITIENS CONTRE L’OPPRESSION ». Cette erreur est corrigée et il
y a lieu de lire dans la 1ère partie comme dans la suite et fin de
l’article le titre réel : « AOUT 1791-AOUT 2021, IL Y A 230 ANS, LE
SOULEVEMENT DES ESCLAVES HAITIENS CONTRE L’OPPRESSION »
La Rédaction
CONSEIL DEPARTEMENTAL POUR LA PATRIE-COUFFO
(CDPP- COUFFO)
Le maire Maxime ALLOSSOGBE doit cesser de spolier les
pauvres présumés propriétaires terriens du village de
HOUSSIHOUE
OUSSIHOUE est village de l’arrondissement d’Azovè
dans la commune d’Aplahoué. Ce village a été loti. Les
frais de lotissement s’élevaient à 80 000F par parcelle.
Les propriétaires terriens ont versé les sous dans la caisse de la
mairie sans faire de débat. Après les travaux de lotissement, il a
eu l’étape d’identification des parcelles. Pour connaitre sa
parcelle, chaque présumé propriétaire terrien doit verser dans la
caisse de la mairie d’Aplahoué une somme de 7.500F.
Maintenant arriva l’étape d’ouverture des voies. L’équipe des
géomètres a commencé par délimiter les voies suivie de ceux qui
sont chargés de couper les arbres qui sont dans l’emprise des
voies. La mairie doit envoyer les niveleuses pour tracer les pistes
afin que les populations du village de HOUSSIHOUE puissent
circuler librement. Ces travaux d’ouverture des voies prévus
pour finir au plus tard le 16 août 2021, n’ont même pas
commencé. Aucun engin sur le terrain. Le délai de deux semaines
annoncé par Maxime ALLOSSOGBE a expiré depuis le 16 août et
c’est maintenant que le CST sort pour dire que c’était un délai
d’un mois. Ce qui n’est pas du goût de la population. Le comble
est que le maire déclare que la mairie ne dispose pas
suffisamment d’argent pour faire venir les niveleuses et qu’il va
falloir que les propriétaires cotisent à nouveau ou de souscrire
qui 1.000F, 2.000F ou plus. C’est le mécontentement général. On
les entend dire « A quoi ont servi les frais de lotissement ? Nous
ne sommes pas d’accord pour la cotisation. S’il n’est pas prêt
pour l’ouverture des voies, pourquoi il est venu faire de la
démagogie ? Si on savait nous allons laisser les orangers et les
pommiers des paysans en attendant ». Dans ce contexte de faim
générale où les populations n’arrivent pas à s’offrir au moins
deux repas par jour, Maxime ALLOSSOGBE veut par la fraude et
par abus du pouvoir les dépouiller des maigres sous. C’est
inadmissible.
Le conseil départemental pour la patrie du COUFFO condamne
cet acte du maire et exige l’ouverture immédiate des voies. Il
appelle les femmes et hommes du village de HOUSSIHOUE à
rester mobilisés jusqu’à l’ouverture des voies sans cotisation.
Aplahoué, le 19 Août 2021
Le CDPP COUFFO
Reconstruction des marchés de Porto-Novo, les usagers
souffrent le martyre !
epuis bientôt deux ans, le gouvernement a annoncé la
reconstruction des marchés de Ouando et de
Ahouangbo. Dans ce cadre, le Maire de la ville de PortoNovo, M. YANKOTI a délogé les occupants et les a repartis sur des
sites de fortune créés pour la circonstance. On retrouve ainsi des
groupes de vendeurs et vendeuses à Djilado, Dowa, Dondo,
Louwo, Ouando et vers la berge lagunaire. Ces usagers sont très
mal installés du fait que le maire n'avait pas pris le temps
d'étudier un peu la situation avec eux avant de décider de les
ventiler sans tenir compte des nouveaux problèmes auxquels ils
seront confrontés et les solutions de remédiation.
Naturellement, les usagers vont très tôt faire face à la perte de
leurs clientèles, ce qui entraîne la mévente sans parler des
conditions de la faim planifiée que traversent les travailleurs et H
les populations consommateurs depuis l'avènement du pouvoir
D
LA FLAMME N°415 20 août 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 7
de Talon en 2016. Cet état de choses n'a jamais préoccupé
Monsieur le Maire, qui n'a jamais raté de percevoir des taxes
(droits de place, impôts, patentes,...) chez les usagers qui sont
réduits à humer l'air du matin au soir, la main à la tempe,
attendant un client qui finalement n'arrive pas toute la journée.
Une situation cauchemardesque imposée aux vendeurs et
vendeuses des marchés de Porto-Novo.
Mais le comble est que les travaux entrepris ont été suspendus
sans aucune explication aux usagers qui souffrent le martyre et
qui pourraient se nourrir de l'espoir de vite retrouver leurs
marchés rénovés si tout allait bien.
Suites aux questionnements des populations au sujet du chantier
du marché Ouando, le maire Charlemagne YANKOTI, laissera
entendre dans un forum que les travaux sont arrêtés parce que
l'on recherche la nouvelle entrée principale du marché de
Ouando. On comprend alors aisément qu'aucune étude sérieuse
n'avait été faite avant le démarrage précipité des travaux de la
reconstruction du marché de Ouando. Toute chose qui confirme
le caractère électoraliste de ces chantiers ouverts dans le temps
à Porto-Novo. Mais aujourd'hui, le constat n'a pas évolué outre
mesure ; en dehors de quelques petits travaux de ferraillages
commencés seulement ce mois d'août 2021, juste pour donner
l'impression que le chantier n'est pas totalement abandonné. Il
est à remarquer que les problèmes de nos usagers du marché de
Ouando n'auront pas de solutions tant qu'ils ne vont pas
s'organiser pour se faire entendre.
Zanmènou Joachim, correspondant de La Flamme depuis
DJILADO (Porto-Novo).
La déroute des armées des USA et de l’OTAN en
Afghanistan : Un peuple déterminé peut battre ses
agresseurs aussi puissants soient-ils
e 15 Août 2021, les Taliban qui depuis quelques semaines
prenaient les villes afghanes les unes après les autres
encerclent Kaboul, obligeant le président Ashraf Ghani à
s’enfuir. Le même jour, les soldats américains commencent
l’évacuation de l’ambassade des USA dans la capitale afghane. A
ce propos, le HuffPost écrit : « L’image d’un hélicoptère évacuant
l’ambassade américaine de Kaboul a été comparée à
l’évacuation de civils lors de la chute de Saïgon au Vietnam en
1975 ». Le journal se réfère aux images diffusées par l’agence
Associeted Press et les réseaux sociaux montrant à titre
comparatif, un hélicoptère évacuant l’ambassade des USA à
Kaboul et un autre à Saïgon au Vietnam fin avril 1975, évacuant
des civils hors de l’ambassade américaine face à l’avancée de
l’armée populaire du Vietnam.
Le parallèle que font les internautes et même de hautes
personnalités américaines se justifie par l’entêtement des
dirigeants américains qui n’ont pas tiré les bonnes leçons et ont
pensé que la force des armes peut toujours imposer la
soumission aux peuples opprimés qu’on agresse. Dans le
prolongement de ce rappel historique des observateurs de la
guerre qu’imposent les troupes françaises d’occupation et leurs
alliées au Sahel prédisent que la France subira incessamment le
même sort au sahel avec les forces Takuba et autres que celui
infligé maintenant aux Américains et aux troupes de l’OTAN en
Afghanistan. En attendant la confirmation de l’histoire, on peut
observer qu’un pays aride, montagneux et enclavé vient de
donner une gifle cinglante à la puissance américaine qui l’occupe
depuis 2001. Les forces américaines interviennent en
Afghanistan cette année-là en représailles à l’attentat contre le
World Trade Center le 11 septembre 2001 à New York. Les
pouvoirs américains depuis Georges Bush en passant par Barak
Obama jusqu’à Joe Biden justifient l’agression de l’Afghanistan
par le droit de sanctionner Oussama Ben Laden (auteur de
l’attentat et chef du groupe Al-Qaïda, qu’ils ont du reste tué le 2
mai 2011 au Pakistan) ainsi que les Taliban qui le protègent. C’est
à cette époque, en 2001 donc que les Etats-Unis et l’OTAN
(organisation du traité de l’Atlantique nord) s’entendent pour
chasser les Taliban au pouvoir à Kaboul. La coalition militaire
montée à cet effet comprenait outre les USA, le Canada, le
Royaume Uni, la France et l’Allemagne plus 36 à 41 autres pays.
Les effectifs s’accroitront d’année en année pour atteindre
61.960 en 2009 et 131.983 en 2011. Les effectifs américains eux
passent de 29.820 en 2009 à 100.000 en 2011.
Malgré cette mobilisation massive et les opérations militaires qui
font de nombreux dégâts et pertes en vies humaines en
Afghanistan, les USA sont obligés de se retirer en 2014 laissant
sur place une force dite antiterroriste. Ils venaient de subir de
lourdes pertes en 2013 : 25.000 hommes, tués et blessés
confondus. En janvier 2015, les forces de la coalition
internationale aussi se retirent; le conflit oppose désormais le
gouvernement officiel afghan aux Taliban et autres groupes
d’insurgés. Mais les Américains et leurs alliés n’ont pas tiré les
leçons pour se retirer définitivement et laisser les Afghans régler
par eux-mêmes leurs différends. Des forces militaires étrangères
américaines et de la coalition sont restées aux côtés du
gouvernement. Aujourd’hui, elles sont obligées de battre
piteusement en retraite toute honte bue. C’est cet échec cuisant
ce 15 août 2021 des USA, de la France, du Canada, de
l’Allemagne, du Royaume Uni, etc. avec leur départ de Kaboul
comme ce fut le cas en avril 1975 de Saïgon que les analystes et
les combattants pour la libération nationale apprécient pour dire
aux forces d’occupation qu’elles n’ont pas d’avenir devant la
résistance des peuples opprimés dès lors que ceux-ci sont
déterminés et organisés.
Et en effet, bien que l’agression américaine au Vietnam ait été
des plus atroces à la suite des Français et entrainé des pertes
humaines, civiles et militaires énormes, des désastres
économiques et écologiques importants, etc. les Américains
devaient s’enfuir du Vietnam en avril 1975. En somme, un petit
pays met en déroute l’une des armées les plus puissantes au
monde pour défendre et conserver sa souveraineté malgré
toutes les atrocités qu’il a subies pendant presque vingt ans
d’agression.
L
LA FLAMME N°415 20 août 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 8
Les élèves et étudiants du Bénin se donnent
rendez-vous sur les collines de DASSA ZOUME du
28 Août au 05 Septembre 2021
L’Afghanistan et les Taliban viennent d’administrer encore une
fois cette leçon aux Américains et à leurs alliés de l’OTAN. Il faut
espérer que les ingérences cessent contre le peuple afghan et
qu’on le laisse résoudre ses problèmes.
Aské
A propos du tremblement de terre du 14 août 2021à
Haïti
epuis le samedi 14 août 2021, Haïti sombre dans les
décombres du séisme de magnitude 7,2 qui a frappé le
Sud-Ouest du pays. Près de 2 milles hommes et femmes
sont morts ou portés disparu. Le nombre de blessés est évalué à
plus de 6 mille. Tous les hôpitaux sont saturés voire débordés. Le
bilan matériel est lourd. Près de 30 milles édifices publics comme
des habitations individuelles sont emportés par la catastrophe.
Plusieurs tronçons de route sont endommagés et inaccessibles à
la circulation. Jusque-là, les chiffres avancés à propos des morts
restent provisoires étant donné que les fouilles ne sont pas
encore terminées.
Encore un drame qui frappe Haïti. Celui du 12 janvier 2010 qui a
essentiellement frappé la région de Port-au Prince avec
d’énormes dégâts reste encore graver dans les esprits. La
disposition du relief est sans doute à la base de ces
tremblements de terre qui ne cessent de secouer le pays. Du
nord au sud se succèdent des chaînes plissées, vallées et fossés
d’effondrement. Mais en réalité, ces causes naturelles de
tremblement de terre ne sont pas insurmontables. C’est dire
donc que le tremblement de terre n’est en réalité pas une
fatalité. L’expérience vécue dans d’autres pays comme le Japon
qui ont le même relief à risque atteste bien cela. L’on a vu se
développer dans ces pays des dispositions antisismiques qui
permettent de limiter les dégâts en cas de catastrophe. Si à Haïti
ces moyens ne sont pas développés, c’est justement à cause de
l’état arriéré et dominé de ce pays. En effet, le peuple Haïtien vit
dans l’extrême pauvreté à cause de la ruine de son économie par
la France néocoloniale. Libérée par suite de révolte, ce pays
peuplé de descendants d’esclaves sera très tôt confronté aux
affres du néocolonialisme. Ainsi, son économie sera saignée
pendant cent vingt-cinq ans par le paiement imposé d’une
indemnité de 150 millions de franc-or pour dédommager les
anciens colons et l'assurance d'échanges commerciaux
privilégiés en faveur de la France. Le développement de Haïti est
brisé au profit du sous-développement imposé par
l’impérialisme français. L’objectif de la France néocoloniale était
de réduire Haïti en un contre modèle de la lutte anti impérialiste
aux yeux des peuples dominés du monde entier et surtout ceux
de l’Amérique Latine. L’extrême pauvreté induite par ce système
de sous-développement n’a pas permis au peuple Haïtien de
vivre décemment et de se donner les moyens de mettre en place
des mécanismes antisismiques pour limiter les dégâts que
causent les tremblements de terre. Cette situation traduit à
suffisance ce qui se passe actuellement avec le tremblement du
14 août où l’on ne peut même sauver des survivants coincés sous
les murs brisés. Or ailleurs, des méthodes avancées existent pour
détecter et localiser en une fraction de seconde les victimes
survivantes et les sauver. Malheureusement, le peuple Haïtien
aura encore à vivre cela durant le temps que prendra sa victoire
définitive sur la France impérialiste et ses alliés exploiteurs.
Ariane GUERRA.
7
ème
Edition du Camp National de la Jeunesse Studieuse




Union Nationale des Scolaires et Etudiants du
Bénin (UNSEB)

Appel au camp national de la jeunesse studieuse, Edition 2021
Aux élèves des collèges et lycées du Bénin
Aux étudiants des Instituts, Ecoles, Centres universitaires et
universités publiques et privées du Bénin
C'est devenu une tradition pour le Bureau Exécutif National de
l'UNSEB depuis quelques années d'organiser le Camp National de la
Jeunesse Studieuse (CNJS). Il s'agit d'un cadre d'épanouissement et de
réjouissance dédié aux élèves et étudiants du Bénin après 09 mois
d'activités académiques. Des élèves et étudiants venus des
établissements scolaires et universitaires du Bénin se retrouvent
entre eux. C'est simplement un lieu de brassage culturel, ludique et
intellectuel. Des visites touristiques, soirées culturelles, ateliers de
formation professionnelle, jeux divers et concours, conférences et
causeries-débats sur des thèmes variés et intéressants, etc. sont les
principales activités.
La 7ème édition du Camp National de la Jeunesse Studieuse (CNJS) se
déroulera sur la période du 28 août au 05 septembre 2021 dans la
ville de Dassa Zoumé sous le thème : « La jeunesse face aux nouvelles
technologies de l’information et de la communication (NTIC) : défis et
perspectives ».
Plus de 500 jeunes élèves et étudiants venus des 12 départements du
pays y sont attendus. Les places sont très limitées.
Frais de participation par individu: cinq mille francs (5.000 FCFA)
donnant droit à l’hébergement, à la restauration, au badge, à une
attestation de participation et l’accès à toutes les activités.
Elèves des lycées et collèges du Bénin; Etudiants des universités
publiques et privées du Bénin, inscrivez-vous vite et massivement
pour ne rien rater du CNJS 2021.
Allons ensemble découvrir Dassa Zoumè et ses merveilleuses collines
! Mille regrets aux absents !
Renseignements:
96924150, 96461288
D
LA FLAMME N°415 20 août 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 9
Talon a reconnu publiquement à Djidja qu’ils
sont tous, au gouvernement des voleurs et ils
sont tous libres
195 SEMAINES
Vient de paraitre :
LES ACTES FONDAMENTAUX
DE L’ALLIANCE POUR LA
PATRIE (A.P.P)
Prix de vente : 300f l’unité.
Prix de soutien : à partir de 500f.
Lieux de vente :
Siège du Parti Communiste du Bénin
(PCB) à Gbèdégbé, Cotonou
A la bourse du Travail de Cotonou, au
Secrétariat de la CSTB
NON AU VACCIN CRIMINEL ANTI COVID-19 AU BENIN !!
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