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A PROPOS DE LA DECISION DE LA COUR AFRICAINE DES DROITS DE L’HOMME
ET DES PEUPLES PAR RAPPORT A L’AFFAIRE 18 KG DE COCAINE DE SEBASTIEN ADJAVON

 

Réuni le 07 décembre 2018 à Tunis, la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples CADHP a rendu public, sur la demande N° 013/2017, sa décision dans l’affaire dite 18 kg de cocaïne pour laquelle l’opérateur économique Sébastien Adjavon, après avoir été acquitté le 04 novembre 2017 par la chambre criminelle du tribunal de Cotonou, a été condamné à 20 ans de prison ferme plus une amande le 18 octobre 2018 par la CRIET. Dans sa décision, la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des peules Ordonne à l’Etat béninois de : « suspendre l’exécution du jugement n ° 007 / 3C.COR du 18 octobre 2018 rendu par le tribunal chargé des crimes économiques et du terrorisme, créé par la loi n ° 2018/13 du 2 juillet 2018, dans l’attente de la décision finale de la Cour dans la présente requête; faire rapport à la Cour dans les quinze (15) jours suivant la réception de la présente ordonnance sur les mesures prises pour la mettre en œuvre. »


Cette décision de la Cour Africaine des Droits de l’homme et des Peuple, est un désaveu cuisant et retentissant à l’échelle continentale et internationale du système judiciaire inique mis en place par le pouvoir de Talon et notamment de sa cour d’Inquisition, la CRIET
Notre pays le Bénin a ratifié la création de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et le gouvernement de Talon y a envoyé ses représentants et avocats. La décision prise par la CADHP doit donc être appliquée. Le gouvernement de Talon doit suspendre l’exécution du jugement inique du 18 octobre contre Sébastien Adjavon. Sébastien Adjavon doit être libre de ses mouvements.
Le FSP appelle par conséquent l’Etat béninois à se conformer à la décision de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuple.
Cotonou, le 09 décembre 2018
Le FSP

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