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COMMUNIQUE
LE LIMOGEAGE DE DASSIGLI ET DE TOBOULA,
UNE OPERATION QUI NE TROMPE PERSONNE.

 

 Le Conseil des ministres en sa séance de ce jour mercredi 20 février 2019 a pris la décision de limoger le préfet TOBOULA suite à des malversations liées à des lotissements dans la ville de Cotonou. Dans la même journée, les journaux annoncent le relèvement de ses fonctions du ministre DASSIGLI qui aurait aussi joué un rôle dans le même dossier. Tout ceci constitue des manœuvres de Talon pour détourner le peuple de ses préoccupations actuelles qui sont l’aggravation de la faim, du chômage et du désenchantement généralisé.
Tout le monde sait que TOBOULA est un repris de justice à qui Talon avait confié ses basses œuvres qui s’en est fidèlement acquitté.

Quant à DASSIGLI, tout le monde savait qu’en tant que préfet, il s’était emparé de pans entiers du domaine public et pleins de dossiers l’impliquant, se trouvaient au niveau de la justice. Au niveau du Gouvernement et de la préfecture, TOBOULA et DASSIGLI n’ont fait que continuer ce qu’ils avaient l’avaient l’habitude de faire : voler la chose publique.
Ils étaient d’autant plus à l’aise que l’exemple venait du haut, du chef de l’Etat lui-même qui ne cesse de s’emparer de domaines de l’Etat qu’il est censé protéger. Cette opération de limogeage ne trompe personne. Celui qui montre l’exemple du non-respect des biens de l’Etat, c’est d’abord Patrice TALON. C’est à lui et à son clan que profite l’opacité dans la gestion du bien public. C’est lui et son clan qui remettent en cause la possibilité qu’ont les masses d’élire leurs responsables et de leur demander des comptes, comme on vient de le voir avec la remise en cause des élections à l’université et la nomination de certains de ses affidés.
En réalité, ce qui arrive à TOBOULA et DASSIGLI, c’est ce que font tous les dictateurs qui sacrifient certains de leurs proches en période difficile pour espérer retrouver une certaine popularité. Mais notre peuple n’est pas dupe. Si quelqu’un doit subir les rigueurs de la loi, si quelqu’un doit rendre des comptes au peuple pour les préjudices qu’il lui fait subir, c’est d’abord Patrice TALON. Voilà pourquoi le Parti Communiste du Bénin dit aux travailleurs et au peuple béninois : Ne vous laissez pas divertir. Continuez et approfondissez vos combats pour mettre fin au pouvoir autocratique, prédateur et affameur de Patrice TALON.

Cotonou, le 20 février 2019
Le Parti Communiste du Bénin

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