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ALLIANCE DE LA DEMOCRATIE REVOLUTIONNAIRE ET DES ECOLOGISTES POUR LE POUVOIR DES TRAVAILLEURS ET DES PEUPLES

Parti Communiste du Bénin (PCB), Parti Ecologiste du Bénin (les Verts),

Parti Social-Démocrate Le Bélier (PSD-Bélier)  

 

 

Philippe NOUDJENOUME

Candidat aux élections présidentielles de 2011

 

ADRESSE AUX HOMMES ET FEMMES QUI SOUTIENNENT MA CANDIDATURE

Cher(e)s concitoyen(ne)s, chers camarades, cher(e)s ami(e)s,

Vous avez été nombreux à soutenir ma candidature, d’abord par la souscription lancée en vue de rassembler la caution. Je peux vous assurer qu’en dix (10) jours, grâce à vous, entre le 24 janvier et le 02 février 2011, les quinze (15) millions ont été rassemblés. J’avais donc la caution. Du reste, si ce n’était pas le cas, moi et mon Parti connus pour notre sens de responsabilité et de vérité envers le peuple,  n’auraient eu aucune honte à vous dire que vos efforts n’ont pas été suffisants pour me permettre de me présenter. Mais ce n’était pas le cas.

C’est sur cette base que j’ai déposé le vendredi 04 février à 10 heures ma candidature à la CENA, organe chargé des dossiers, qui nous a donné un récépissé provisoire où toutes les pièces à fournir étaient cochées, aucune n’était manquante ; il n’y avait pas mention de la quittance de la caution. Celle-ci doit être payée plus tard et la quittance soumise à la CENA.

 

Si l’article 12 de la loi 2005-16 du 26 juillet 2010 portant règles particulières pour l’élection du Président de la République dispose que la caution doit être versée :"dans les deux (02) jours qui suivent la déclaration de candidature", l’article 8 alinéa 4 de la même loi dit " le récépissé définitif (de la candidature) est délivré par la CENA, après versement la somme prévue à l’article 12 et après contrôle de la recevabilité de la candidature par la Cour Constitutionnelle".

Il est vrai qu’il ne faut pas toujours se fier à la parole de hauts bourgeois corrompus, mais la loi et son esprit sont clairs. Le constat du payement de la caution ne fait pas partie du dossier pour le contrôle de la recevabilité de la candidature par la Cour Constitutionnelle. C’est la CENA qui est en charge de cet aspect. C’est pourquoi, tous les jours, du vendredi 04 au mercredi 09 février 2011, des membres de mon équipe de campagne se sont rendus régulièrement à la CENA qui nous a répété à chaque fois la version conforme à la loi : "attendez le contrôle de la recevabilité de la candidature par la Cour Constitutionnelle".

Le double rejet de ma candidature d’abord sans le moindre appel de la CENA et pour défaut de payement de caution, puis pour ‘payement hors délai’ ce mercredi 09/02/2011 est donc une imposture de la Cour Constitutionnelle de Robert DOSSOU, un complot qui  rendre dans l’organisation de la fraude.

J’ai déposé un recours dès le mercredi même avec la quittance du Trésor Public N° AC196539 en date du 09 février 2011 devant la Cour Constitutionnelle qui est en charge du contentieux électoral. Le rejet de ce recours, en raison de ce que "les décisions de la Cour Constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours" est également sans fondement juridique. Mon recours est porté avec apport d’un élément matériel (la quittance) devant la Cour Constitutionnelle siégeant en qualité de juge du contentieux électoral. Et dans ce domaine, ses décisions ne peuvent être sans recours. On l’a d’ailleurs vu en 2001 où la Cour Constitutionnelle dans la proclamation des résultats provisoires des élections présidentielles est revenue sur des scores attribués à des candidats. Là encore, Robert DOSSOU fait du faux, triche pour faciliter la fraude.

On sait qu’aucun délai n’a été respecté dans le processus électoral en cours. Le 10 février 2011, même la date du scrutin a été reporté du 27 février au 06 mars. Dans ces conditions, j’ai à nouveau déposé un recours le 14 février 2011 pour la validation de la ma candidature. La Cour sous la direction de Robert DOSSOU vient de notifier le rejet.

 

 

Cher(e)s ami(e)s

Comme vous pouvez le constater, la décision de mon exclusion de la liste officielle des candidats aux élections ne tient nullement du droit, mais de l’arbitraire de la volonté de la Cour Constitutionnelle d’écarter un candidat jugé gênant notamment pour le système de fraude de Boni YAYI. Il s’agit d’un complot contre la démocratie, contre le pouvoir des travailleurs et des peuples dont mon programme est porteur. Cette décision vous a tous indigné et peut-être fait désespérer certains de l’avenir de notre pays et du pouvoir des travailleurs et des peuples. Mais, vous savez que des combattants ont connu pire de la part de régimes barbares ainsi que de Robert DOSSOU.

Je vous dis que je continue le combat, je continue d’être candidat pour le triomphe du pouvoir des travailleurs et des peuples. Je fais et ferai campagne pour empêcher par tous les moyens Boni YAYI de frauder, seule possibilité pour lui de revenir au pouvoir. Je fais et ferai campagne contre la souillure et l’achat de conscience développés vis-à-vis des populations et notamment de la jeunesse. Et enfin surtout, je fais et ferai campagne pour affirmer, soutenir et faire triompher par tous les moyens le pouvoir des travailleurs et des peuples.

Je vous convie donc, vous tous qui soutenez ma candidature, à poursuivre le combat, à faire compagne pour ces trois objectifs. J’ai préparé un résumé de mon programme de gouvernement, un résumé du programme du gouvernement des travailleurs et des peuples dans un dépliant intitulé "Ce que je veux pour mon pays, le Bénin" qui apporte la solution aux problèmes cruciaux dont souffrent les travailleurs, la jeunesse, les femmes et les intellectuels traditionnels et les peuples de ce pays.

Allez donc en campagne ! Utilisez, imaginez, inventez toutes sortes de méthodes, de moyens d’agitation et de luttes, saisissez toutes les occasions pour barrer la route à la fraude en cours, pour chasser Boni YAYI et affirmer le pouvoir des travailleurs et des peuples. Mais pour ceux-là d’entre vous qui souhaiteraient retirer leur souscription, je leur garantis qu’ils seront intégralement remboursés et leur demande par conséquentde se rapprocher des collecteurs.

Tous en chœur allons-y pour dire :

NON A LA FRAUDE !

A BAS BONI YAYI !

VIVE LE POUVOIR DES TRAVAILLEURS ET DES PEUPLES !

Cotonou, le 21 février 2011.

Philippe NOUDJENOUME.