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Editorial

Les forfaits et crimes des valets de la France coloniale


Au Tchad, ce 20 octobre 2022, le pouvoir dynastique soutenu par la France coloniale s’est révélé un monstre qui massacre son peuple. Le fils Déby que Macron est allé introniser à la mort du Père, a, en un jour, massacré à balles réelles des dizaines de fils du peuple, blessé des centaines d’autres, manifestant à mains nues. Le gouvernement français, comme d’habitude, lave les mains, mais en vain. Le visage réel des hommes que la France coloniale, en crise profonde, tant à l’intérieur que dans son empire à l’extérieur, soutient dans ses Enclos s’est ainsi encore une fois effroyablement révélé : il s’agit et s’est toujours agi d’hommes ne reculant contre aucun crime, économique, politique, humain et de sang contre leur peuple.


Le peuple béninois peut mieux comprendre pourquoi, le pouvoir autocratique, affameur, et prédateur de Talon s’est complètement mis sous la protection de la France coloniale, lui cédant le territoire de nos héros pour y installer une base des troupes Barkhane, tous les éléments de nos cultures, voulant construire la résidence du Président du Bénin avec des murs mitoyens à l’Ambassade de France. Par des actes ethnicistes, Talon pense diviser le peuple dans le combat contre le colonialisme français qui impose à notre pays une guerre de « djihadistes » par Barkhane interposé. Tous les patriotes doivent dénoncer cette politique régionaliste, à la suite de Philippe Noudjènoumè qui a publié un plaidoyer pour la libération des détenus politiques maintenus en prison sans jugement et dont la grande majorité est du Nord de notre pays.


Mais comme l’histoire l’a montré, chaque crime, dans la douleur, éclaire et éduque les peuples. Le sang versé, abondamment, par les peuples africains ne le sera pas en vain. Il nourrira la Révolution panafricaine en cours qui balayera les criminels au service de la France coloniale et restaurera la dignité et la souveraineté des peuples et pays africains.

La Rédaction

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