Imprimer

 

Démission de Joseph DJOGBENOU
Talon déroule méthodiquement son plan, tandis que les illusionnistes trompent le peuple


Le mardi 12 juillet 2022, le Vice-Président de la Cour Constitutionnelle du Bénin Monsieur Razaki AMOUDA-ISSIFOU fait publier un communiqué qui annonce la démission de Joseph DJOGBENOU de la tête de la Cour Constitutionnelle. Aussitôt le lendemain c’est-à-dire le mercredi 13 juillet, le désormais ancien Président de la Cour Constitutionnelle Josep DJOGBENOU anime une conférence de presse à l’hôtel Novotel de Cotonou pour expliquer les raisons de sa démission. « J’ai souhaité reprendre l’engagement politique là où je l’avais laissé... Je souhaite que l’Union Progressiste accepte mon retour et je suis déterminé à accomplir les missions que ce parti voudra me confier », a-t-il déclaré. Ainsi, Joseph DJOGBENOU motive sa démission par des raisons politiques. Or, quelques jours avant sa démission, les rumeurs annonçaient déjà la prochaine destination de Joseph DJOGBENOU au parlement pour y prendre le perchoir au profit du pouvoir. Ironie du sort ou pure coïncidence ?


En effet, la démission de DJOGBENOU est intervenue à 6 mois jour pour jour des prochaines législatives. Or, tout le monde sait que pour être Président de l’Assemblée Nationale, il faut d’abord être élu député par le biais d’un parti politique. Alors, si DJOGBENOU décide de rendre sa démission à six mois des législatives de janvier 2023 et déclare vouloir « reprendre l’engagement politique » et demande que l’Union Progressiste accepte son retour, cela semble confirmer la thèse qui annonce sa prochaine destination au parlement. Par ailleurs, il faut souligner qu’une réunion de réorganisation de l’Union Progressiste est annoncée pour ce week-end. Ainsi, les ingrédients s’accumuleraient de plus en plus pour la confirmation de la thèse. C’est dire donc que même avant les élections, Patrice TALON avec l’appui de son clan aurait déjà (et comme d’habitude), nommé les députés de la 9e législature ainsi que ses principaux dirigeants.


Pendant que TALON, DJOGBENOU et leur clan déroulent leur plan pour le contrôle du prochain parlement ou le renforcement de leur pouvoir contre le peuple, des illusionnistes s’activent et tentent d’entrainer les masses dans leurs rêves. Ainsi Boni YAYI, Eric HOUNDETE et autres grands dirigeants du parti "Les Démocrates" se font découvrir dans leurs manœuvres d’accointance avec Talon pour habiller son pouvoir autocratique.


Brieux

ici le N°462 de La Flamme