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A propos de la suspension de la prise en charge de la dialyse par l’État :

Une violation du droit à la santé des citoyens surtout démunis.


Le Bénin vient d’enregistrer un nouveau décès parmi les malades souffrant d’insuffisance rénale. Il s’agit du comédien Ernest Kaho qui s’en est allé ce 25 mai. Il était malade depuis des années et faute de moyens suffisants, il en appelé à l’aide pour y faire face. Malgré la solidarité active des généreux donateurs, il n’a pu survire. Cette mort émeut l’opinion nationale et repose la question de la prise en charge sanitaire de l’État au profit de nos compatriotes.


Votre journal « La Flamme » a soutenu la demande de cet artiste. Mieux, il a insisté sur la nécessité que l’État revoie sa copie en ce qui concerne la prise en charge des soins de santé des citoyens. Il a plaidé pour une politique globale d’assistance de l’État aux démunis ainsi qu’aux artistes, etc. Jusqu’à présent, le pouvoir fait la sourde oreille comme si la vie des citoyens est le dernier de ses soucis.


Or, sa démission relativement à l’amélioration des conditions de vie des populations et les cris de colère que cela suscite, ont obligé le Président Talon à s’engager publiquement à la face du peuple et du monde pour « le hautement social » en son second mandat en cours. Mais force est de constater que le mépris du Gouvernement Talon pour les droits élémentaires des citoyens se poursuit. On parle de plus de 490 morts déjà parmi les malades sous dialyse à cause de la suspension de la prise en charge de ce traitement par l’État. Et tous les jours, l’association des dialysés ne cesse d’en appeler au secours mais en vain de la part du pouvoir de Talon.


Il est temps que ce pouvoir se penche sur la satisfaction des besoins vitaux des populations dont la santé notamment. Le décès de cet artiste dans les conditions qu’on sait, offre l’occasion d’en appeler à la pression de toutes parts sur ce régime pour la prise en charge sanitaire des populations surtout les plus démunies ou celles qui manquent de moyens suffisants pour faire face à certains soins de santé coûteux. Sans oublier que les engagements qu’il a pris au regard de la Constitution et des Conventions internationales ratifiées par notre pays l’y contraignent par ailleurs.


Alidou SOBABE
Banikoara, le 26 Mai 2022

 

 

La pression populaire paie : Le Gouvernement entend les demandes en faveur des sacrifices des soldats.


Le Conseil des ministres en sa session ordinaire du 25 mai 2022 adresse à l’Assemblée nationale, pour examen et vote, le projet de loi portant régime de prise en charge et de protection des personnes victimes en missions commandées.


Il est écrit entre autre dans le compte rendu du Conseil que « Ce dispositif légal envisagé intervient pour combler une insuffisance de l’actuelle règlementation qui ne prévoit qu’une somme symbolique en guise de frais d’obsèques des victimes ayant perdu la vie dans les missions de défense et de sécurisation de la nation ». Puis suivent les détails des mesures dont la prise en charge des enfants mineurs jusqu’à 21 ans, à travers un soutien matériel, financier et moral de l’État sous forme de subventions d’entretien, d’études et une assurance médicale gratuite ou prise en charge par l’État; etc. Puis suivent aussi les catégories de personnes concernées.

Dès que le Chef de l’Etat lui-même a constaté et affirmé que le pays est confronté au terrorisme, la logique élémentaire recommandait la prise de mesures urgentes et concrètes pour soutenir matériellement et moralement nos compatriotes conviés à la défense et à la sécurité de la patrie. Quitte à ce que les dispositions réglementaires ou législatives viennent les consacrer. A-t-on besoin par exemple d’attendre une réglementation avant d’honorer et de décorer un soldat tombé au front les armes à la main avec tous les avantages qui s’en suivent? Il est évident que c’est non. Il faut dire que ce n’est pas tôt et on n’a pas besoin que le peuple crie en soutien aux soldats avant d’agir vite et bien. Dans tous les cas, il est visible maintenant que le Gouvernement n’a fait le pas en cours que sous les pressions des intéressés, appuyées par le peuple. Et cela a payé. Désormais les soldats morts au front seront plus considérés et honorés avec des avantages à titre posthume aussi comme cela se fait dans tous les pays qui se respectent.
Vivement que les pressions se poursuivent pour la lumière sur tous les cas et que satisfaction leur soit faite sans discrimination aucune.


Antoinette Dossou Favi de Ouidah.
Ce 26 mai 2022

 

ALLIANCE POUR LA PATRIE (APP)


Le CONSEIL des POPULATIONS DU BORGOU POUR LA PATRIE (CPBP)
Félicite les populations de Parakou pour le rejet total des explications données par la délégation du gouvernement sur la cherté de vie et les appelle à intensifier les combats contre le pouvoir affameur de Patrice Talon.


En effet, le dimanche 15 mai 2022, la salle de réunion de la mairie de Parakou a accueilli une délégation gouvernementale composée du ministre SAMOU ADAMBI, de la ministre Aurélie ADAM ZOUMAROU et du député GBIAN Robert venus expliquer à la population les causes de la cherté de vie au Bénin. Les participants à la rencontre étaient ciblés la veille par les différentes formations politiques de la mouvance. Le nombre total ayant participé à la réunion était 400 personnes dont des têtes couronnées, des imams, des femmes des marchés de la mouvance, des élus locaux et municipaux. Chaque participant a reçu deux mille (2000) FCFA. Selon le ministre ADAMBI et sa délégation, la flambée des prix des produits de première nécessité est due d'une part, à la guerre russo-ukrainienne, à la pandémie du COVID-19 qui a fait baisser les recettes et d'autre part, aux commerçants véreux ; et que le gouvernement de Patrice Talon a mis plus de 80 milliards pour soutenir les prix des produits sur le marché. Il finit en disant que le gouvernement n'est pas responsable avant d'être renchéri par la ministre Aurélie ADAM ZOUMAROU et le député GBIAN Robert qui appellent la population à être le porte-parole du gouvernement à la base et à dénoncer les commerçants véreux.


La parole a été ensuite donnée à deux femmes ciblées et au président des consommateurs qui a appelé le gouvernement à réouvrir l'ONASA et à diminuer certaines taxes et impôts imposées aux produits de grande consommation.


Dans le rang des populations restées à la maison, certains disent que le gari ne se fabrique pas en Ukraine, encore moins l’huile végétale, le maïs, l’eau..., tandis que d’autres disent que ce gouvernement a échoué et que plus rien à espérer sauf l'arrivée d'une nouvelle personne, un patriote convaincu des aspirations du peuple, à la tête de notre Etat.
Les mêmes propos sont tenus devant le deuxième Ajoint au maire de Parakou MOUSTPHA OROU Gankou lors de sa sortie ce mardi 24 Mai 2022 dans le premier arrondissement pour poursuivre le même exercice.


Voilà ce qui est clair que la tournée organisée par le gouvernement pour se dédouaner a été un échec devant les masses qui tiennent le gouvernement pour seul responsable de la faim dont elles souffrent.


C'est pour cela, que le Conseil des populations du Borgou pour la Patrie (CPBP) :
- félicite les populations de Parakou pour leur compréhension claire de ceux qui les affament et viennent se moquer d'elles ;
- Appelle la population à intensifier les combats contre le gouvernement affameur de Patrice Talon.


Parakou, le 27 mai 2022
Le Conseil Départemental APP du Borgou

 

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