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Depuis plus de deux mois, l’alerte au COVID.19
est lancé en Afrique ; depuis plus d’un mois, des
Etats de notre continent commencent à prendre
quelque peu leur responsabilité face à la
pandémie pour aider leurs populations en
détresse ; depuis notamment ma lettre du 30
Mars 2020, par laquelle j’ai proposé au Chef de
l’Etat des lignes directrices de la conduite à tenir
face à la guerre sanitaire ; depuis là, rien de
consistant ne bouge du côté de notre
Gouvernement. Aucune impulsion du Sommet
ne vient dynamiser les forces, les générosités du
Bénin et du monde pour créer l’Elan National
vers une Solidarité agissante. Même les
gouvernants ne veulent donner aucun exemple
à la population par un petit geste de sacrifice
pour l’entraide nationale. Pas un kopeck, pas un
franc de don n’a été annoncé par les Ministres
et autres grands gagneurs de millions de salaires
annoncés dans notre pays dès l’arrivée du
pouvoir de la Rupture. Aucun franc n’a été
annoncé par les nombreuses et monopolistiques
entreprises appartenant aux Dirigeants de
la Rupture : SODECO, PVI, ATRAL silence radio.
Rien ne transpire.


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Pendant que l’on observe dans la sous-région ne
serait-ce que le partage des vivres aux
populations, des moratoires de paiement de
factures d’électricité, d’eau, de loyer pris en
charge par l’Etat, pendant que les entreprises en
difficulté sont promises à recevoir des aides de
l’Etat protecteur, notre pays s’illustre par
l’abandon de ses citoyens.
Tenez ! Les marchés régionaux ont du mal à
s’animer. Le marché Kpassè de Ouidah ne peut
recevoir des produits des zones de productions
telles Kpomassè, Comè. Les fruits comme les
agrumes, les tomates du Couffo, de Djidja, de
Toffo ne peuvent arriver dans le « Cordon
sanitaire » ; le gari de Savalou, du Mono, le maïs
de Glazoué ne peut arriver à Cotonou au marché
Tokpa. Conséquence prévisible d’impact de
l’isolement des communes névralgiques du
Bénin sur l’ensemble de l’économie nationale.
Les chauffeurs de camions, de bus, sont aux
arrêts ; les serveurs et serveuses des bars se
tournent les pouces. Et tout cela sans aucune
mesure d’accompagnement et de
compensation ! Pire, le Gouvernement aggrave
encore les charges à la population par l’exigence
(du moins nécessaire) du port obligatoire de
masque sans le fournir gratuitement à la
population affamée. Pire pour non port de
masque, des gens ont été verbalisés à payer la
somme de 6000 francs CFA ! Comment celui qui
n’a pas pu payer un masque de 200 ou de 600
francs peut-il trouver 6000 francs par les temps
qui courent ?
Dans ma lettre du 30 Mars j’avais écrit ceci : « Il
n’est jamais trop tard pour bien faire. L’union
et la solidarité, telle est la voie nécessaire pour
le salut collectif face au péril. Si votre
gouvernement rencontre un obstacle à cela,
qu’il le dise ouvertement au peuple pour
l’impliquer et qu’ensemble on trouve les
solutions à ce qui apparait comme inévitable »
Mais il faut avouer qu’il se fait de plus en plus
« tard pour bien faire »
La population est abandonnée à elle-même dans
un sauve qui peut effroyable.
Conséquence, la faim s’installe, avec sûrement
déjà beaucoup de morts anonymes.
Population du Bénin !
Nous faisons face à deux morts qui rodent à la
porte : la mort par le COVID.19 et la mort par la
faim.
Population du Bénin !
Prenez-vous en Charge ! Prenons-nous en
Charge avec les Mesures qui suivent :
1°- Respectez bien sûr les mesure- barrières
minima imposées par la situation actuelle. Mais
préférez les masques tissus lavable, fabriqués
sur place par nos couturiers qui inspirent plus de
confiance, avec tout ce que l’on entend comme
complot contre le continent africain.
v2°- Exigez du Gouvernement qu’il prenne des
mesures d’urgence et d’accompagnement
comme le font tous les pays voisins et du monde
face au péril pour conjurer la catastrophe
humanitaire qui s’annonce.
3°- Développez partout, un Elan de Solidarité et
d’Humanisme envers le prochain en péril. Que
les plus aisés ou ceux qui en ont un peu plus, en
partagent avec les plus pauvres, envers le voisin
en danger de mort de faim. Allez vers vos
prochains dans le péril. Que les créanciers soient
plus indulgents envers les débiteurs de toutes
sortes frappés par la situation présente.
4°- Créez dans chaque Commune, dans chaque
entreprise et service, dans les marchés, un
groupe de solidarité et d’entraide face au péril.
5°- Que l’on mette sur pied un Comité
Scientifique de Bioéthique (indépendant des
institutions telles l’OMS, l’UNICEF, FNUAP)
composé de chercheurs, chimistes, biochimistes
de pharmaciens, de virologues etc. pour la
recherche et les essais pour la découverte du
remède anti-COVID.19. L’une des premières
tâches de ce Comité est de tester le produit de
3
notre Compatriote Agon Valentin « Apivirine »,
objet de controverses à l’heure actuelle.
6° Que nos Guérisseurs traditionnels, les
dépositaires des connaissances endogènes des
vertus de nos plantes, s’organisent et se
mettent à la tâche pour nous trouver un remède
contre le COVID.19
7° Qu’il s’établisse une intense collaboration
entre les Chercheurs modernes et nos tradithérapeutes pour la mise en place d’une
Industrie pharmaceutique au Bénin.
On ne peut compter sur l’Etranger pour se
développer !
Le temps de notre indépendance réelle a sonné.
Le temps de l’indépendance réelle de l’Afrique a
sonné.
Vive l’homme, qu’il soit blanc, noir ou jaune
partout sur la planète terre !
Vive le Bénin !
Vive l’Afrique !
Cotonou le 10 Mars 2020.
CORONAVIRUS : La France redéploye ses forces
d’appui en Afrique
COMMUNIQUE DE LA CONVENTION
PATRIOTIQUE DES FORCES DE
GAUCHE
LA FRANCE ENTREPREND LE
REDEPLOIEMENT DE SES FORCES
D’APPUI IMPERIALISTES EN AFRIQUE.
Depuis décembre 2019, la crise sanitaire
due au COVID-19 a bouleversé les donnes
mondiales et sème partout la panique et bouscule
toutes les certitudes.
Un monde s’effondre sous nos yeux : le
monde occidental avec les deux piliers que sont :
le judéo-christianisme et l’individualisme
capitaliste. En Afrique, les peuples observent
cette situation et ils constatent que les pays
d’Asie, qui, il ya encore 60 ans étaient presqu’au
même niveau de développement qu’eux, s’en
sortent bien alors que les maitres du monde,
ceux-là qui régentent le destin du monde et
particulièrement de l’Afrique comme la France,
ne s’en sortent pas. Les peuples africains, à
l’instar de l’effet idéologique libérateur de la
deuxième mondiale, se libèrent idéologiquement
de leur soumission vis-à-vis des dominateurs du
présent qui ont révélé au monde leur effroyable
faiblesse. En clair, il y aura désormais un
« Avant » et un « Après » COVID-19. Parmi les
premiers à prendre conscience de ce tournant
inévitable, il y a naturellement la France
impérialiste qui, avec ses « think thank »,
entreprend d’ores et déjà de prendre les
dispositifs pour maintenir son hégémonie
coloniale en Afrique.
Nous lisons dans une « Note
diplomatique » du Centre d’Analyse, de
Prévision et de Stratégie (CAPS) lié au Ministère
des Affaires étrangères de France et datée du
24/03/2020 ces réflexions : « L'effet pangolin" :
la tempête qui vient en Afrique ? La crise du
Covid-19 peut être le révélateur des limites des
capacités des Etats, incapables de protéger leur
population. En Afrique notamment, ce pourrait
être « la crise de trop » qui déstabilise
durablement, voire qui mette à bas des régimes
fragiles (Sahel) ou en bout de course (Afrique
centrale). Vu d’Afrique, le Covid-19 se présente
sous la forme d’un chronogramme politique qui
va amplifier les facteurs de crise des sociétés et
des Etats. Face au discrédit des élites politiques,
il convient (pour la France) de trouver d’autres
interlocuteurs africains pour affronter cette crise
aux conséquences politiques ».
Et qui sont ces « autres interlocuteurs
africains pour affronter cette crise aux
conséquences politiques » ? Le texte précise :
« A ce stade, quatre catégories d’acteurs ont la
capacité de mobiliser des foules qui doivent
d’ores et déjà constituer des interlocuteurs pour
nos efforts de gestion de la crise en Afrique »
(Souligné par nous)
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● Les premiers sont les autorités religieuses. Si
des institutions ont accepté d’accompagner les
premières consignes (l’Eglise catholique,
certaines confréries musulmanes), d’autres
pourraient vouloir défier l’ordre public...
● Les deuxièmes sont les diasporas : elles ont un
devoir d’information civique
● Les troisièmes sont les artistes populaires
● Les quatrièmes sont les entrepreneurs
économiques et les businessmen néolibéraux.
Et le rapport conclut : « Anticiper le discrédit
des autorités politiques signifie accompagner en
urgence l’émergence d’autres formes d’autorités
africaines crédibles pour s’adresser aux peuples
afin d’affronter les responsabilités de la crise
politique qui va naître du choc provoqué par le
Covid-19 en Afrique… et sans doute ailleurs. »
En synthétisant ces réflexions nous avons :
1° La crise risque d’emporter les chefs d’Etat qui
sont à la tête des pays africains francophones
(qui sont tous soumis aux ordres de la France) et
dont la plupart sont complètement désarmés face
à la situation actuelle.
2°-Il faut pour la France se trouver des
interlocuteurs crédibles pour s’adresser aux
peuples et les maintenir sous la soumission
impérialiste française.
3° Ces interlocuteurs « crédibles pour la
France », ce sont les autorités religieuses
catholiques et « certaines confréries
musulmanes » (Il faut sûrement penser aux
confréries musulmanes du Sénégal) ; la diaspora,
les artistes et les « entrepreneurs économiques et
les businessmen néolibéraux »
Et les élites politiques dans tout cela ? Non.
Elles sont, selon le rapport « au discrédit ». Ainsi
donc la France choisit les couches sociales sur
lesquelles (les moins officiellement politiques)
elle peut s’appuyer pour conserver son influence
en Afrique. Prenons l’exemple de l’Eglise
catholique.
Tout le monde sait le rôle catalyseur
des missionnaires catholiques dans la conquête
coloniale de l’Afrique au point que l’union du
tri-type « Missionnaires- Marchands-Militaires »
(les 3 M) est demeurée gravée dans les
mémoires. L’on sait par ailleurs qu’au contraire
de sa consœur d’Amérique latine dont une bonne
partie s’est résolument rangée aux côtés des
peuples avec « la théologie de la libération », la
haute hiérarchie catholique dans sa grande
majorité en Afrique, a continué dans la lancée de
la mission coloniale. Tout le monde a vu la
mission et le rôle qui furent les siens dans
l’organisation de la Conférence nationale et ce
qu’en sont aujourd’hui les résultats. N’est-ce une
raison pour que la France impérialiste la désigne
comme devant continuer le maintien de son
système abject de domination en Afrique
francophone ? Apparemment oui.
Et pourtant la France elle-même est, de tous les pays européens, celui qui a défendu et organisé la stricte séparation de l’église et de l’Etat. Ainsi en France, depuis 1905, il y a une loi séparant l’Eglise de l’Etat et interdisant aux religieux de se mêler de la politique en tant qu’institution. Cette victoire des laïcs et des républicains
sur l’église toute puissante qui régentait tout et se
mêlait de tout a été obtenue après une lutte de
longue haleine.
Les diasporas ont toujours été composées
de trois groupes dont une minorité sincèrement
s’est toujours engagée pour la libération de son
pays ; une minorité au service des impérialistes
et la grande masse qui se dit neutre mais qui dans
les faits, est sous la coupe idéologique et
politique du deuxième groupe, tant il lui est lié
par divers fils invisibles à travers des sectes et
d’autres associations pro-impérialistes. On
comprend pourquoi l’impérialisme français qui a
toujours combattu la minorité révolutionnaire,
veuille s’appuyer sur les diasporas pour
continuer son œuvre de spoliation de l’Afrique.
Les artistes populaires ; très peu parmi
eux ont une conscience anti-impérialiste.
Evoluant dans un système où leur place n’est pas
reconnue et où les droits d’auteurs ne leur
permettent pas de vivre bien de leurs œuvres, ils
vivent au crochet de l’Etat, des impérialistes et
de la haute bourgeoisie. La plupart pour vivre,
sont obligés de faire les louanges des pouvoirs
corrompus en place. Ceux qui ont réussi, se
retrouvent en général sous les lambris dorés des
palais de la République. Une infime minorité
pense qu’il faut couper les cordons avec la
puissance coloniale comme l’a prouvé
dernièrement le Grand Salif KEITA.
Les entrepreneurs économiques et
businessmen néolibéraux ! Ce sont pour
l’essentiel des bourgeois compradores alliés de
l’impérialisme français dans son exploitation du
Continent.
Voilà les groupes sur lesquels la France
entend s’appuyer pour continuer son œuvre
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diabolique de domination de l’Afrique. Le
dialogue avec les patriotes qui réclament la fin
de la monnaie coloniale qu’est le franc CFA ne
l’intéresse pas. Sa préoccupation c’est comment
les éliminer ou les marginaliser. Le dialogue
avec la jeunesse africaine qui se bat pour la
libération culturelle de l’Afrique avec le
développement de nos langues nationales, ne
l’intéresse pas. C’est comment la ridiculiser ou la
discréditer qui est la préoccupation de
l’impérialisme français
En somme, face à la faillite totale de ses
dispositifs de domination en Afrique, faillite
révélée notamment avec la crise de la pandémie
du CORONAVIRUS, la France entreprend le
redéploiement de ses forces d’appui pour
perpétuer son système colonial.
Y réussira-telle ? Avec le niveau de
conscience des peuples, avec la confiance que les
forces d’appui ciblées pour jouer ce rôle de
maintien du système, ne se prendront pas à ce
jeu, nous pouvons d’ores et déjà conclure que ce
plan connaîtra un échec mérité.
Cotonou le 09 Avril 2020
LA CONVENTION PATRIOTIQUE DES
FORCES DE GAUCHE.
Anti- Manuel
« Critique de la théorie et de la pratique
actuelles des grands bourgeois : contre la
«guerre silencieuse» et pour une nouvelle
époque révolutionnaire au monde. » est un
Rapport rédigé et présenté par Pascal
FANTODJI, alors Premier Secrétaire du PCB et
adopté à l’unanimité par la Conférence des
cadres du PCB tenue à Cotonou le 21 juin 2008.
Il s’agit d’un rapport critique d’un document
rédigé en mai 1979 et tombé par hasard en ses
mains, intitulé « Manuel de programmation en
recherche opérationnelle», dont l’objectif
clairement affirmé était par une « guerre
silencieuse » » c’est-à-dire une guerre par arme
bactériologique, fabriquée à des fins militaires et
donc de domination mondiale de détruire et
réduire une partie de l’humanité. Les auteurs en
seraient le « Groupe de Bilderberg, un «club de
réflexion» qui rassemble des personnes
extrêmement puissantes des mondes de la
finance, de l’économie, de la politique, de
l’armée
L’actualité amenée par le COVID.19 remet à
l’ordre du jour la question de complot et de ce
document de Pascal FANTODJI que nous
publierons par extraits dans notre Organe
politique : La Flamme.
« Je voudrais procéder ici à une critique
d’un document intitulé «L’importance de ce
document ainsi que celle de sa critique sautent
aux yeux dès qu’on en aborde la sorte de préface
à une édition postérieure à l’an 2000. Je
commence par reproduire la préface de cette
édition ici concernée. Voici la sorte de préface :
« Le document suivant, daté de Mai 1979, a été
trouvé le 7 Juillet 1986 dans un photocopieur
IBM acheté à une vente de surplus militaire.
Négligence ou fuite intentionnelle, il semble que
ce document ait été en la possession des services
secrets de l’US Navy.
Le document, par sécurité, ne porte pas la
signature de l’organisation dont il provient.
Mais des recoupements d’informations et de
dates laissent supposer qu’il pourrait s’agir du
Groupe de Bilderberg, un «club de réflexion»
qui rassemble des personnes extrêmement
puissantes des mondes de la finance, de
l’économie, de la politique, de l’armée et des
services secrets.
Le document se présente comme un «manuel de
programmation» de la société, apparemment
destiné aux nouveaux membres de
l’organisation.
Ce document pourrait aussi avoir été écrit par
un auteur de science-fiction inspiré, ou par un
journaliste bien informé. Vrai ou faux,
l’important est que les stratégies qui sont
décrites ici sont très largement appliquées dans
les orientations de l’économie et de la société
depuis 30 ans, dans tous les pays occidentaux, et
avec une remarquable synchronisation.
Publié en annexe du livre «Behold a pale horse»
de William Cooper, Light Technology
Publishing, 1991 ».
Que cette édition date d’après l’année 2000
tient à un élément de la postface relative à une
appréciation de la politique américaine par
François Mitterrand, appréciation rapportée
dans un commentaire d’un «entretien privé de
6
cet homme d’Etat à la fin de sa vie» («cité dans
Courrier International du 13 avril 2000»).
Le document qui commence effectivement
après cette préface se termine à la page 29 avec
ces trois mots : «Fin du document».
Notre critique supposera la lecture déjà faite
par notre lecteur. Nous en reproduirons de
larges extraits dans notre texte pour en faciliter
la compréhension.
Cette préface est anonyme. Elle ne permet
pas de dire si le ou les auteur(s) ont participé à
l’élaboration du document. Elle est suffisamment
confuse comme si elle se voulait
intentionnellement telle de sorte que seuls les
initiés puissent en saisir toute la portée et la
plénitude. Toutefois, il apparaît déjà dans cette
préface que le document traite du comportement
que devraient avoir les hommes bien pensants
face aux questions de la vie et de la société selon
les auteurs. Elle affirme que les stratégies qui y
sont développées étaient «très largement
appliquées dans les orientations de l’économie et
de la société depuis 30 ans, dans tous les pays
occidentaux, et avec une remarquable
synchronisation».

Il y a là une introduction au document,
introduction qui doit être complétée par les trois
premières lignes du «Manuel» :
« Bienvenue à bord.
Cette publication marque le 25ème anniversaire
de la Troisième Guerre Mondiale, appelée
«guerre tranquille», et conduite en utilisant des
armes biologiques subjectives, qualifiées
«d’armes silencieuses». »

Il me semble que beaucoup de gens,
lorsqu’ils sont pressés de connaître le contenu
d’un manuel, ils en lisent l’introduction puis se
précipitent sur la conclusion avant de chercher à
regarder certains chapitres «dignes d’intérêt».
J’agis souvent de la sorte. Je ne vous dirai pas
ce que j’ai fait réellement dans le cas présent. Je
vous invite à regarder tout de suite ce que
j’appellerais conclusion du document et qui
consiste en ses sept derniers alinéas ; c’est-àdire sa 29ème et dernière page. Je la reproduis
ici.
« Si les gens se souciaient réellement de leur
prochain, ils contrôleraient leurs appétits
(avidité, procréation, etc.) afin qu’ils puissent
ne pas avoir à compter sur un crédit ou un
système d’assistance sociale.
Puisque la majorité du public ordinaire
n’exercera pas une telle restriction, il n’y a que
deux alternatives pour réduire l’inductance
économique du système :
1) Laisser le peuple s’entre-tuer dans la guerre,
ce qui aura pour seul résultat la destruction
brutale de la vie sur terre.
2) Prendre le contrôle du monde par
l’utilisation «d’armes silencieuses»
économiques, sous la forme d’une «guerre
tranquille», et réduire l’inductance économique
à un niveau sûr, par un processus d’esclavage
et de génocide.
La dernière option a été retenue comme la
meilleure option évidente. A ce point, il doit être
clair comme du cristal pour le lecteur pourquoi
le secret absolu est nécessaire à propos des
armes silencieuses. Le public ordinaire refuse
d’améliorer sa propre mentalité et sa foi en son
prochain. Il est devenu une horde de barbares
proliférant, et à proprement parler, un fléau sur
la face de la terre.
Ils ne se soucient pas de la science
économique pour apprendre pourquoi ils n’ont
pas été capables d’éviter la guerre en dépit de la
moralité religieuse, et leur refus religieux ou
auto-gratifiant de traiter les problèmes
planétaires rend la solution de ces problèmes
hors de leur portée. Ceci est laissé aux
quelques-uns qui veulent réellement penser et
survivre comme les plus aptes à survivre, et
résoudre les problèmes pour eux-mêmes comme
pour ceux qui sont réellement conscients.
Autrement, la révélation publique de l’arme
silencieuse détruirait leur seul espoir de
préserver la graine de la future véritable
humanité. »
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DECLARATION DU Parti Communiste du Bénin
CONDAMNATION DE KOMI KOUTCHE
UN REGLEMENT DE COMPTES
POLITIQUES
Le 4 avril 2020, la Cour de
Répression des Infractions Economiques
et du Terrorisme (CRIET) a condamné
l’ancien ministre de YAYI BONI, KOMI
KOUTCHE à 20 ans de réclusion
criminelle et 100 millions de francs
d’amende dans le cadre du "dossier
FNM", Fonds National de la
Microfinance qu’il avait dirigé de 2008 à
2013.
Tout le monde sait qu’en matière
de lutte contre la corruption, Patrice
Talon est mal placé pour la conduire. Luimême a reconnu à deux reprises, devant
le Président de la République française et
devant l’épiscopat du Bénin qu’il est l’un
des principaux bénéficiaires de cette
corruption pendant de longues années.
Depuis la création de la CRIET, on
remarque que c’est un tribunal dont le
rôle est de neutraliser les adversaires
politiques. On l’a vu avec Laurent
METOGNON injustement condamné
alors que toutes les preuves montraient
son innocence. On l’a vu avec Sébastien
AJAVON dont la condamnation avait
pour objectif d’éliminer un concurrent
politique dangereux. Il est de notoriété
publique, que des gens travaillant avec
Patrice Talon, avaient aussi travaillé avec
YAYI BONI et sont impliqués dans
s à régler des comptes à des
adversaires politiques. Sans nous
prononcer sur le fond du dossier, la
condamnation de KOMI KOUTCHE
n’échappe pas à cette catégorie.
Cotonou le 9 avril 2020
Le Parti Communiste du Bénin
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