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Crimes lors de la répression des usagers de la route TALON et Soumaila YAYA comptables.


Depuis le 1er mars 2024, le Gouvernement de Patrice TALON appuyé par la Police Républicaine a mis en exécution sa mesure portant répression des usagers de la route au motif de violation des codes de la circulation. A l’annonce de la mesure, les autorités de la Police Républicaine promettent la souffrance aux usagers de la route.



En effet, à la suite de Monsieur Soumaila YAYA, Directeur Général de la Police Républicaine, c’est le tour du DDPR/Ouémé, le Commissaire principal Dieudonné Eglowo Djaho de déclarer ouvertement que « La répression sera dure ». Conformément à ces propos, les éléments mis à la tâche font preuve d’une violence indescriptible contre les motocyclistes, les automobilistes. Déjà, plusieurs cas d’excès de forces et de violences ont été enregistrés.


Dans la Commune de Tchaourou le 04 mars, un motocycliste pourchassé par la police serait décédé après avoir heurté les rails dans une brousse. A Ouidah, le vendredi 15 mars 2024, une dame s’est cassé le pied gauche des suites d’une chasse à l’homme lancée par les éléments de la police. Dans les Communes de Klouékanmè, Lalo et Aplahoué (Département du Couffo), des images ont circulé via les réseaux sociaux montrant des individus blessés des suites des coups reçus de la part des éléments de la police. Dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 mars 2024 à Tankpè dans la Commune d’Abomey-Calavi, deux jeunes garçons pourchassés par la police ont fini leur course dans un caniveau à ciel ouvert. L’un est mort sur-le-champ et l’autre gravement blessé. Ainsi se présente la situation dans presque tous les départements du pays malgré les multiples dénonciations des populations.


L’exagération dans la répression se trouve dans les motifs et la méthode choisie. En effet avant l’opération une liste des infractions routières a été rendue publique. Personne n’y a trouvé le motif de « casques homologués ». Chose curieuse, la police arrête des motocyclistes et les verbalise au nom de ce motif de casque non homologué. En plus de cela, la police se positionne dans les feux tricolores et arrête des usagers. Voilà autant d’exagération dénoncée par les usagers. Toutes autres sortes de prétextes sont avancées pour finir par verbaliser et imposer le paiement de taxes injustes. Est-ce pour la sécurité des usagers que la police poursuit des motocyclistes et usagers sans souci des conséquences de ces chasses à l’homme ? Tout le monde découvre que le souci et l’objectif de cette chasse à l’homme sur les routes au Bénin, ce n’est pas la sécurité des usagers, mais le remplissage des caisses de l’Etat-Talon.
En tout cas, c’est ce que Talon et YAYA ont demandé aux policiers qu’ils font subir au peuple béninois. C’est vraiment révoltant de faire vivre un tel calvaire au peuple béninois qui déjà fait face à la misère et aux diverses mesures scélérates du gouvernement de Patrice Talon. Seuls Talon et YAYA sont comptables de cette barbarie organisée contre le peuple béninois. Trop c’est trop, il faut vraiment que cela s’arrête ! Halte là !
Brieux.
La Flamme N°542 du 22 mars 2024