Attaque terroriste à Kérou
La responsabilité du Gouvernement toujours engagée

Dans la nuit du 1er au 2 mai 2023, le village de Kaoubagou dans la Commune de Kérou a été le théâtre d’une attaque des terroristes qui a fait plus d’une dizaine de morts et égalemnent plusieurs personnes disparues. Le pays pleure une fois encore ses fils et notamment les familles endeuillées auxquelles le peuple apporte sa compassion.

Ceci dit, le Gouvernement parle d’attaque d’individus armés non identifiés pour ne pas dire qu’il s’agit de terroristes djihadistes qui agressent notre pays. A l’issue du Conseil des Ministres du 03 mai 2023, le Porte-Parole du Gouvernement, Wilfrid Léandre HOUNGBEDJI, a présenté le nième drame de tueries de concitoyens béninois par des “individus armés non identifiés” sur le sol béninois.

A ce propos, voici un extrait de la déclaration du Secrétaire Général Adjoint et Porte-Parole du Gouvernement rapportée par Joël C. TOKPA dans la Nation du 03 mai 2023, “ ...Les populations ont convenablement joué leur partition en mettant l’information nécessaire à la disposition des forces de défense et de sécurité comme cela se doit dans la dynamique de la coproduction de la sécurité. Il ne restait donc que le dispositif opérationnel en place soit mis en branle pour mettre les assaillants hors d’état de nuire. Le drame étant donc évitable ....les rapports indiquent qu’il y aurait eu certainement un manquement dans la chaine des opérations pour que les forces de défense et de sécurité se déploient de façon préventive pour anticiper sur le malheureux évènement.

C’est donc au regard de ces constats que le Président de la République a demandé instamment q’une mission d’enquête soit diligentée sur le terrain pour apprécier les circonstances réelles de la survenue de ce drame et pour conséquemment en tirer les leçons”.

Comme on peut le constater, l’attitude du Président de la République qui ” a demandé instamment qu’une mission d’enquête soit diligentée sur le terrain pour apprécier les circonstances réelles de la survenue de ce drame et pour conséquemment en tirer les leçons”, ne ressemble-t-elle pas à celle d’un médecin après la mort?

Pour bien répondre à cette question, il suffit de regarder autour de nous et dans l’histoire pour s’armer efficacement contre les attaques terroristes. Au Mali, au Burkina-Faso, les gouvernants ont dû chasser de leur terriotoire les forces étrangères Barkhane et Sabre, pour voir clair dans les rangs de leurs troupes. Et depuis que ces mesures hardies ont été mises en oeuvre, des succès et progrès notables ont été enregistrés dans la lutte contre les terroristes dans ces pays. Les riches ́expériences des peuples Viet-Namien, Chinois, et plus récemment, du peuple Afghan, démontrent clairement que les forces étrangères n’ont jamais vaincu un peuple mobilisé et organisé pour défendre sa patrie.

Mais, le Gouvernement du Président Patrice TALON s’entête à passer outre cette loi en acceptant l’hébergement des forces étrangères pour soi-disant aider les forces béninoises de Défense nationale pour combattre les terroristes. Les forces françaises Barkhane et bientôt les forces rwandaises (qui agressent la RDC), officiellement en mission pour protéger les populations se transforment plutôt en forces d’occupation pour couvrir des tueries en leur sein. Du moins, c’est ce que les expériences du Mali et de Burkina-Faso nous enseignent. Et c’est encore vivant comme expérience pour tous.
En conséquence, les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets, rien d’étonnant que les attaques terroristes s’amplifient et s’intensifient dans notre pays. Et ce ne sont pas les missions d’enquête qui arr̂eteront les saignées terroristes, mais plutôt une prise de mesures vraiment patriotiques qui mettent hors du territoire national toutes les forces d’occupation et remettent la défense de la patrie béninoise dans les mains de ses filles et fils avec les moyens conséquents.
Forces Barkhane, hors du Bénin! Non aux troupes rwandaises au Bénin!
Suffit les agressions et attaques terroristes contre les populations innocentes!
BIO Saka

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