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Editorial

La répression sauvage pour ramasser à vil prix le produit du paysan


Le communiqué du DG des douanes, menaçant de prison et de fortes amendes les producteurs qui voudraient exporter le soja vers des pays voisins par voie terrestre éclaire un autre aspect de la nature prédatrice du pouvoir en place. L’objectif de tout cela, c’est contraindre le paysan producteur à céder à vil prix, aux hommes d’affaires au pouvoir, le fruit de leur dur labeur.


Et ce n’est pas la première fois ! En 2019, l’exportation du gari par voie terrestre, vers les pays voisins avait été interdite. En 2021, il en a été de même pour le gari, le maïs, l’igname. Les lourdes taxes décrétées plus tard pour l’exportation de ces produits en 2022, n’étaient qu’une autre manière de contraindre le paysan producteur à céder son produit à vil prix. L’épisode actuel de 2023 avec la résistance des producteurs l’a poussé à dévoiler complètement sa face de prédateur qui n’a pour souci que de s’accaparer des fruits du travail du paysan, comme il le fait des labeurs des travailleurs salariés.


Tout le monde du travail peut découvrir qu’il est en face d’un exploiteur commun. L’unité du monde du travail doit se renforcer dans le combat pour se libérer de cette exploitation et oppression sauvage du pouvoir de Talon.


La Rédaction

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