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Campagne de commercialisation de l’acajou 2023
Les paysans peinent à trouver les acheteurs d’acajou dans le Borgou.

 

La campagne de commercialisation de l’acajou pour 2023 a commencé. Contrairement aux années antérieures, on n’observe pas l’affluence des acheteurs sur le marché. Actuellement, les producteurs sont obligés de céder le kilogramme de noix d’acajou à 250F contre 500FCFA au moins les années antérieures. Malgré ce prix de cession très bas, les acheteurs hésitent à engager leur argent dans l’achat des graines d’anacarde. Ce qui les retient, c’est le maintien de la mesure prise l’année passée par le gouvernement pour fixer les conditions de commercialisation de l’acajou en République du Bénin. Cette mesure impose aux commerçants une taxe de 140FCFA par Kilogramme avant d’écouler leur produit sur les marchés de la région. Le gouvernement n’est pas revenu sur sa mesure même si, entre temps, il a renoncé à la fixation du prix de cession du soja, acajou, karité sur le marché intérieur.


Comme ce fut le cas avec le soja, le prix de cession d’acajou a subi une chute jamais vécue sur le marché intérieur. Les paysans producteurs d’anacardes sont confrontés à la mévente due aux taxes décidées par le gouvernement et imposées aux acheteurs nationaux. Aux sacs de soja entassés dans les magasins et chambres par défaut d’acheteurs viennent s’ajouter les sacs d’acajou. La ruine des paysans se poursuit en s’aggravant. Dans les villes et campagnes du Borgou, les populations sont menacées par la famine. Puisque la production du maïs, du mil a reculé au profit du soja et de l’anacarde. Le gouvernement doit revoir à la baisse les taxes et conformer le prix de cession sur le marché intérieur aux prix en cours sur les marchés des pays voisins comme le Togo, le Nigéria afin de soulager les paysans et de booster ces filières.
T. WAHABOU
Extrait de Le Tocsin Patriotique N°09 du 16 mars 2023

 

 

 

Recrudescence du terrorisme dans le nord du Bénin
Non à un Etat de siège camouflé en couvre-feu !

Par la note N°129/MDGL/SGM/DC/DAE/SA en date du vendredi dix mars deux mille vingt- trois signée par le Secrétaire Général du Ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale, le gouvernement demande aux autorités préfectorales et aux maires des communes des deux départements de prendre des dispositions en vue de l'instauration d'un couvre-feu de 19h à 06h conformément aux dispositions antérieures du même ministère référencées dans ladite note. L'APP-Alibori dénonce et proteste contre l'état de siège, camouflé en couvre-feu, imposé aux populations de ces communes et localités visées. Pour garantir la sécurité dans les zones ciblées et dans le Bénin en général, l'APP ALIBORI demande :
1- aux forces françaises BARKHANE de quitter le territoire de l'Alibori sans délai ;
2-aux chasseurs d'assurer la sécurité et la quiétude des populations de l'Alibori en collaboration avec les forces de sécurité et de défense nationales ;
3-aux groupes de jeunes garçons et jeunes filles de veiller à la sécurité dans leur localité respective ;
4-aux populations de l'Alibori de donner les moyens à ces forces de sécurité et de défense nationales pour l'accomplissement de leur noble mission notamment à travers leur collaboration et les informations utiles ;
5-à ces forces de sécurité et de défense de protéger les sites de gisements d'or, de fer, de terres rares et de toutes autres ressources naturelles se trouvant dans les zones ciblées ;
6-une solidarité généreuse en faveur des familles des soldats tombés au front de lutte contre le terrorisme comme préconisée par le Président de l'APP, le Professeur Philippe NOUDJENOUME.
Il apparaît donc que la sécurité des citoyens et l'intégrité territoriale ne doivent être prises à la légère. Chaque citoyen doit se sentir concerné et oeuvrer pour le retour de la quiétude au sein des populations.

KANDI, le 10 mars 2023
Extrait de "La Loupe de l’Alibori" N°03 du 13 mars 2023

 


Alliance pour la Patrie (APP)
Section Départementale de l’Ouémé
(Porto-Novo), tél : 97 76 17 20


Motion de soutien aux vendeurs de moutons et de porcs au marché de Dangbo qui disent NON AUX TAXES INIQUES


Les populations de l’Ouémé, à l’image de leurs homologues des autres départements du Bénin, sont étranglées par la faim aggravée par les taxes et impôts iniques. Ceci, dans l’indifférence des autorités aussi bien nationales que locales. En plus de cela, elles n’ont pas le droit de crier et de se plaindre. Crime de lèse-majesté, elles n’ont pas le droit de protester contre le trop de taxes qui les écrasent. On met à leurs trousses les forces de l’ordre. C’est ce qui est arrivé aux vendeurs de moutons et de porcs au marché de Dangbo.


En effet, excédés par les taxes qui ne cessent d’augmenter et les menaces qui vont avec, les vendeurs de moutons et porcs du marché de Dangbo ont pris courageusement leurs responsabilités en disant non aux taxes imposées par le Maire en boycottant et en délocalisant le point de vente de leurs animaux sur le territoire de Akpro-Missérété.


La Section Ouémé de l’Alliance Pour la Patrie (APP) leur dit bravo ! Et leur apporte tout son soutien. Car, comme le dit un adage populaire, lorsque vous êtes sous un arbre et que vous ne bougez pas, vous recevez la fiente des oiseaux qui y nichent. Vous avez donc raison.
Organisez-vous, organisez-vous mieux pour vous libérer de tout pouvoir oppresseur, qu’il soit national ou local.
Porto-Novo, le 11 mars 2023
Comité de la Section Départementale de l’Ouémé
Extrait de L’œil de l’Ouémé N°35 du 15 mars 2023

 

 

 

État du plateau technique au Chu-Zone Abomey-Calavi - Sô-Ava
Cas du service Stomatologie.


Reçu en consultation, la première fois, pour des problèmes dentaires le 22 février 2023, il a été demandé à un patient des examens de radiographie panoramique qu'il a faits le 23 février 2023, les résultats présentés au médecin-prescripteur le lendemain. Après l'analyse des résultats, il devrait subir une opération médicale au niveau de la gencive inférieure et des détartrages le jeudi 9 mars 2023. La veille, c'est-à-dire le mercredi 8 mars, il est allé remplir les formalités administratives et financières, pour pouvoir se rendre très tôt le jeudi, jour de pour l'intervention médicale.


Après les formalités administratives et financières le mercredi, il a fait un tour au service Stomatologie pour avoir des informations concernant la posologie de certains produits pharmaceutiques à lui prescrits. Il en a profité pour se renseigner davantage sur l'opération qu'il devra subir le lendemain. C'est en ce moment qu'il lui a été notifié que son intervention médicale ne pourra plus avoir lieu le jeudi 9 mars 2023, parce qu'il y avait trop de patients alors que le matériel technique d'opération s'échauffait et tombait en panne de temps en temps. Psychologiquement démoralisé, il s'est résigné à se présenter le lundi 13 mars 2023, aux environs de 7h00. Malgré ses diligences, il était le cinquième dans l'ordre d'arrivée des patients présents. Dès l'arrivée du médecin-dentiste, elle remit aux patients des tickets portant des numéros conformes à leur ordre d'arrivée, et démarra ses activités un peu après 8h. Mais après le passage des quatre premiers patients, le fauteuil d'intervention tomba encore en panne, au grand dam de la dentiste. Cette dernière a dû se résoudre à s'occuper d'abord des patients arrivés en consultation pour la première fois, pendant que les maintenanciers s'activaient pour remettre le matériel technique en marche. Pendant ce temps, les autres patients prévus pour des interventions médicales attendaient. L'attente dura jusqu'à 12h51 mn avant que le fauteuil ne soit réparé.


A écouter les plaintes des patients des autres services de ce centre hospitalier et universitaire commun à deux communes (Abomey-Calavi et Sô-Ava), le plateau technique n'est pas au point, en plus de l'insuffisance du personnel soignant. Patrice Talon est interpellé pour l'équipement et la modernisation des centres de santé, comme il le fait pour les places publiques.
Joël A. ; Patient

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